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Un plan de relance pour le blé dur

Doubler la production française de blé dur d’ici dix ans : c’est l’objectif du plan de relance adopté le 13 mai lors du conseil spécialisé Céréales de FranceAgriMer. Il s’agit d’atteindre « un niveau de production stable de 3 à 3,5 millions de tonnes chaque année », explique l’organisation dans un communiqué, afin d’ « assurer l’approvisionnement régulier des industries françaises » et de « répondre à la demande croissante des pays du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest ». Ce plan va passer par un développement des surfaces partout où c’est possible, pour monter à 600 000 hectares tous les ans. Un vrai challenge au regard des 288 000 hectares mis en culture pour cette campagne.

 

Une culture à part entière pour la PAC

 

Pour motiver les producteurs, la filière compte faire en sorte que le blé dur soit identifié comme une culture différente du blé tendre au titre des règles du verdissement de la nouvelle PAC. Elle veut également consolider le dispositif des aides couplées européennes dans les zones traditionnelles de production, de 7 millions d’euros. Le plan inclut par ailleurs un programme visant les collecteurs, centré sur l’organisation logistique. Il pourrait prendre la forme d’un volet spécifique dans le cadre du plan silo. La filière mise sinon sur le développement de la recherche et de l’innovation, la diffusion de nouvelles variétés, l’optimisation des itinéraires techniques, la contractualisation et la communication auprès des producteurs.

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