Aller au contenu principal

Test bêche : « J’ai compris beaucoup de choses sur la structure de mon sol »

Christophe Mercier, exploitant en Haute-Vienne, s’est basé sur le test bêche pour mieux comprendre l’impact de ses pratiques sur son sol.

Christophe Mercier- GAEC de Lascaux agriculteur haute vienne
Christophe Mercier s'est appuyé sur le test bêche pour mieux comprendre l'impact de ses pratiques sur son sol.
© C. Mercier

« J’ai découvert la méthode du test bêche en groupe, dans le cadre de comptages de vers de terre réalisés sur plusieurs années par la chambre d’agriculture. Débuter en groupe permet de s’exercer à l’observation, à l’interprétation de différentes situations, c’est tout l’intérêt du collectif. On analyse ensemble l’évolution de la structure de nos sols.

Ensuite, il est très facile de le mettre en œuvre chez soi. Je n’avais aucune notion d’agronomie mais grâce au test bêche j’ai compris beaucoup de choses car il permet d’observer très clairement, des résidus de fumier, des traces de labour, des problèmes d’enracinement

En pratiquant le test, j’ai fait évoluer mes pratiques : avant je labourais systématiquement avant et après céréales dans mes rotations avec prairies temporaires. Maintenant je laboure uniquement avant d’implanter la céréale et après je fais juste un travail superficiel. Le test bêche m’a montré que la structure de mon sol a évolué positivement en labourant moins souvent. Donner un coup de bêche permet aussi de décider si c’est la bonne période ou non pour travailler le sol en observant son humidité. »

Gaec de Lascaux, 22 ha de céréales (méteil céréales/pois/fèverole, triticale, épeautre) et 144 ha de prairies temporaires et permanentes. Élevages ovin et bovin viande. Exploitation conduite en agriculture biologique.

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathieu Etchegaray à gauche et Fanny Auclair, à droite, associés du Gaec Hachtoya à Domezain-Berraute</em>
« Je suis passée de conjointe collaboratrice à salariée agricole, avant de devenir associée, à mon installation dans les Pyrénées-Atlantiques »
Le conjoint ou concubin d’un chef d’exploitation peut adopter plusieurs statuts sociaux en fonction du temps consacré et de son…
<em class="placeholder">Pierre Coisnon, agriculteur et président de la société Les 3 Laboureurs, devant ses panneaux photovoltaïques.</em>
Agrivoltaïsme : « Les panneaux solaires installés sur mes grandes cultures vont alimenter mon usine de conditionnement de pommes de terre dans le Loiret »

La centrale agrivoltaïque « Pépite de Beauce » a vu le jour en septembre dernier sur l’exploitation de Pierre…

<em class="placeholder">Tracteur agricole effectuant un travail du sol</em>
Eure-et-Loir : « J’ai trouvé des solutions sur-mesure pour redresser ma trésorerie avec l’aide d’un conseiller »

Pour sortir des difficultés de trésorerie, il n’y a pas de solutions toutes faites. Témoignage en Eure-et-Loir de Pierre-Jean…

<em class="placeholder">Groupe d&#039;agricultrices de la Cavac</em>
Féminisation de l’agriculture : comment les bottées font bouger les lignes à la Cavac

Un groupe d’agricultrices s’est monté au sein de la Cavac en 2022 pour aider à féminiser les instances de la coopérative…

<em class="placeholder">Colza en pleine floraison. Traitement fongicide. </em>
Fongicides à floraison : de nouvelles interdictions à partir du 1er janvier 2026
La dérogation permettant l’usage des fongicides à floraison prendra fin au 1er janvier 2026. Seuls ceux disposant d’une…
<em class="placeholder">Alexis Deville, agriculteur à Saulces-Champenoises (Ardennes)&quot;Contre la création de ravines, deux fascines vivantes (saules) de 25 mètres de long ont été mises en place ...</em>
Érosion des sols : « J’ai divisé un bloc de 37 hectares en trois parcelles dans les Ardennes avec des cultures différentes pour limiter les pertes de terre »

Agriculteur à Saulces-Champenoises (Ardennes), Alexis Deville aménage ses parcelles en pente, de façon à faire disparaître les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures