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Station météo connectée : comment l’installer et l’entretenir pour obtenir des données fiables ?

Emplacement, installation, nombre de stations, entretien… De nombreux aspects sont à prendre en compte pour garantir le bon fonctionnement de sa station météo et avoir accès à des mesures fiables.

<em class="placeholder">Capteur stations météo connectée Weenat dans un champ de maïs</em>
© Weenat

L’intérêt des stations météo connectées sans fil, fonctionnant grâce au réseau bas débit, est de pouvoir être installées dans des parcelles éloignées de l’exploitation. Reste à savoir où l’installer exactement et comment l’entretenir. « L’installation est une phase importante, car le bon fonctionnement du système repose sur une bonne donnée d’entrée », souligne Clément Bridot, responsable agriculture numérique à l’Union des coopératives de l’Allier (Ucal). La structure gère 150 stations météo sur le département de l’Allier et prend en charge leur installation et leur entretien pour s’assurer du bon fonctionnement du réseau.

Reportage | « Grâce au réseau collectif de stations météo connectées dans l’Allier, je bénéficie d’un service complet en plus des données apportées par ma propre station »

Trouver le meilleur emplacement pour avoir la meilleure donnée

Il convient de trouver un emplacement plat et découvert. Les constructeurs préconisent de laisser une distance supérieure à 4 fois la hauteur d’un obstacle entre la station météo et celui-ci. Cela vaut pour une haie, un bâtiment, une éolienne ou encore un pylône électrique. La station devra aussi être éloignée de tout point d’eau, forêt ou bois qui pourrait fausser la mesure de la température. Il faudra aussi veiller à ce que la station ne gêne pas le passage des engins agricoles, au risque de l’abîmer.

Lire aussi | Météo : pourquoi s’équiper d’une station connectée ?

L’emplacement devra être le plus représentatif possible de l’ensemble du parcellaire, bien que dans le cadre de réseau de stations, on peut souvent s’appuyer sur les stations de voisins agriculteurs. La densité d’implantation est donc à déterminer en fonction de la variabilité de son parcellaire, du nombre de stations déjà installées à proximité et de son budget.

S’assurer que la station est droite

On pourra installer la station sur une bande enherbée entre deux champs, à mi-pente d’une parcelle ou dans un coin avec un angle aigu. Le piquet de la station doit être enfoncé à une profondeur de 50 cm à l’aide d’une tarière. L’idéal est de placer les capteurs à une hauteur de 1,5 m à 2 m du sol (prévoir la même hauteur pour toutes ses stations). Si la station n’est pas équipée d’un niveau à bulle, il faudra vérifier qu’elle est installée bien droit avec un outil de ce type. C’est un élément important pour garantir une bonne mesure de la pluviométrie. Généralement, les stations sont équipées de pics « anti-oiseaux » pour éviter que des volatiles se posent dessus et les endommagent.

L’entretien doit, lui aussi, être effectué correctement pour s’assurer de recevoir des mesures fiables. Un nettoyage au minimum tous les trois mois est préconisé, pour retirer les feuilles, les toiles d’araignées et toutes saletés qui auraient pu se glisser dedans.

Si l’on est déjà équipé de certains outils d’aide à la décision, contre les maladies fongiques par exemple, il faudra vérifier avant de s’engager avec l’un ou l’autre des constructeurs que la station est bien interopérable avec son OAD.

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