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CAP 2018
Sofiprotéol vise une croissance à l’international

Les perspectives difficiles sur le marché du biodiesel obligent Sofiprotéol à réadapter la stratégie du groupe.

En 2012, le chiffre d’affaires de Sofiprotéol a été de 7 milliards d’euros. Le premier producteur européen de biodiesel a subi des difficultés liées au retournement du soutien public vis-à-vis des biocarburants, et à la concurrence de l’Indonésie et de l’Argentine qui ont vendu du biodiesel en Europe avec des incitations fiscales. « L’année 2012 a été excessivement difficile », avoue Jean Philippe Puig, directeur général.
Dans ce contexte, Sofiprotéol vient de modifier le périmètre de ses activités européennes dans le biodiesel en faisant évoluer son partenariat avec le groupe Bunge dans leur filiale commune Diester Industrie International (DII). Sofiprotéol est présent dans de nombreux pays, principalement en Europe, au Maghreb, à Singapour et au Mexique. Il ne compte pas s’arrêter là et souhaite se développer au niveau international en privilégiant sa présence autour du bassin méditerranéen, ce qui offre de nouveaux relais de croissance face à un marché français qui stagne. Sofiprotéol réalise déjà 26 % de son chiffre d’affaires à l’étranger, ce qui lui a permis de dégager 40 % de son résultat.

PLAN STRATÉGIQUE POUR 2018

Jean Philippe Puig, a lancé un plan stratégique nommé CAP 2018, visant à renforcer les gammes des sociétés leaders (Diester et glycérine, Mâtines, Lesieur et Puget, Sanders). L’objectif est aussi de poursuivre le développement de l’oléochimie à partir des matières premières issues de la filière (colza, tournesol). Sofiprotéol prévoit d’augmenter son chiffre d’affaires de 30 % grâce à la mise en oeuvre de son plan stratégique pour atteindre 8,9 milliards d’euros en 2017, et de doubler son résultat opérationnel (EBITDA) à plus de 400 millions d’euros.

INTERESSEMENT FINANCIER

Sofiprotéol veut convaincre les agriculteurs que la logique de diversification et d'investissement toujours plus loin de ses bases est bénéfique pour eux. "C'est déjà le cas aujourd'hui en ramenant du résultat mais il faut aussi trouver comment associer l'agriculteur à ce retour de résultat, souligne Gérard Tubéry, président de la Fédération des producteurs d'oléagineux et de protéagineux (FOP). L'idée, c'est comment l'agriculteur, individuellement ou collectivement, peut-il être impliqué financièrement dans ces projets ? Les statuts ne le permettent pas actuellement, mais il faut expertiser le principe."

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