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Phytos : la profession veut jouer la carte du collectif pour faire face aux réductions

Alors que de nouveaux textes concernant les phytos se préparent à sortir, le monde agricole cherche à trouver des solutions collectivement.

Pour réduire les utilisations de phytos, le contrat de solution vise à combiner les leviers d'action (génétique, biocontrôle, agronomie...)
© V.Marmuse/ Caia

Les échéances se rapprochent. Fin mars, le ministère de l’Agriculture devait livrer son plan d’actions sur les produits phytos, conçu en collaboration avec le ministère de la Transition écologique et solidaire mais aussi avec ceux de la Santé et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Au programme, rappelons-le : une réduction rapide de l’utilisation des « substances les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement », des renforts sur la recherche liée aux impacts des phytos sur la santé, un accompagnement à la recherche et à la mise en œuvre sur le terrain d’alternatives, ainsi que l’amélioration de la gouvernance et du fonctionnement du plan Écophyto 2. Côté professionnels, l’heure est à l’union des forces.

35 partenaires pour le contrat de solution à fin février

Fin février, la FNSEA a ainsi profité du Salon de l’agriculture pour annoncer que 35 partenaires étaient intéressés par son « contrat de solutions », présenté en novembre dernier. L’approche change, puisqu’il s’agit de développer collectivement des solutions pouvant respecter un échéancier défini. Parmi les signataires, beaucoup de fédérations professionnelles telles Axema (machines agricoles), l’UIPP (phytos), l’UFS (semenciers) ou Coop de France, autant de partenaires assez attendus. « Mais il y a aussi des gens qui ne se sont jamais rencontrés", note Thierry Coué, vice-président de la commission environnement à la FNSEA. Pour le professionnel, "on ne travaille plus en silos et on essaie de mettre ensemble les acteurs ». Fin février, la FNSEA a mis en avant un panel de 292 solutions. « Chaque acteur va faire l’inventaire des solutions dans son domaine, voir comment les déployer à l’horizon 2025-2030, donner une vision sur les premières innovations à très court terme, explique Denis Longevialle, directeur de l’IBMA (Association internationale des industriels du biocontrôle), structure signataire. Il s’agira de voir comment les combiner. C’est une expérience grandeur nature de la recherche de solutions innovantes. » Le responsable compte énormément sur la dynamique générée par cette initiative. À suivre.

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