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Nénonicotinoïdes : l’Anses met le thiaclopride à l’index

Parmi les insecticides néonicotinoïdes sur le marché en France, le thiaclopride a fait l’objet d’une alerte par l’Anses.

« L’agence recommande de réduire au maximum les usages pour les produits à base de cette substance dès 2018, compte tenu de ses caractéristiques de danger, de l’accroissement important de son utilisation constatée au cours de la période 2010-2015… », lit-on dans un rapport (1) remis par l’Anses au ministère de l’Agriculture. Le thiaclopride est contenu aussi bien dans des produits de traitements de semences comme Sonido pour le maïs que dans des insecticides d’application foliaire comme Proteus.

Pour l’ensemble des néonicotinoïdes, « les travaux de l’Anses ne mettent pas en évidence d’effet nocif pour la santé humaine, dans le respect des conditions d’emploi fixées dans les autorisations de mise en marché », cite le rapport. Le document fait un tour d’horizon des pratiques de substitution à l’utilisation de ces insecticides, souvent moins efficaces et opérationnelles que les produits aériens ou traitements de semences à base de néonicotinoïdes. L’interdiction de ces spécialités est prévue dès le 1er septembre 2018. Des dérogations pourront être accordées jusqu’au 1er juillet 2020. L’Anses doit remettre au second trimestre 2018 un deuxième rapport d’évaluation. Les conclusions pèseront sur la portée des dérogations.

C. G.
(1) https://www.anses.fr/fr/system/files/PHYTO2016SA0057.pdf

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