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L’UIPP veut être mieux entendue

L’industrie des produits phytosanitaires est fière de son poids économique : avec ses 2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France, elle contribue positivement à la balance commerciale, à hauteur de 1 milliard. « C’est 10 % de la contribution globale des activités agricoles françaises », a souligné Nicolas Kerfant, président de l’UIPP (Union de l’industrie de la protection des plantes), en conférence de presse le 12 mai. Forte de cette puissance économique, l’organisation souhaiterait être mieux entendue. D’abord des pouvoirs publics. Si elle retient des points positifs dans la mise en œuvre du plan Ecophyto 2, tels que la communication sur les quantités de substances actives à l’hectare, elle déplore les sanctions financières prévues dans le cadre des CEPP (voir p. 10). Et elle veut continuer à être associée à la gouvernance du plan, tant en régions qu’au niveau national. Vis-à-vis du grand public, elle cherche à montrer que la prévention et la santé sont au cœur de ses préoccupations. « Un dossier d’autorisation de mise en marché d’un produit, c’est trente-six cartons de ramettes de papier », a rappelé Julien Durand-Réville, responsable santé de l’organisation. Une preuve parmi d’autres de la complétude des études qui sont exigées... Mais qui ne suffira pas aux détracteurs des phytos.

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