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Les producteurs argentins apprennent à se passer de glyphosate

C’est en 2006 qu’ont été identifiés les premiers cas de résistance au glyphosate en Argentine. Aujourd’hui, plus aucune province n’est épargnée. « Les espèces résistantes sont présentes sur 70 % de la sole argentine », affirme Federico Landgraf, le directeur de la chambre des fournisseurs de technologies pour la protection des cultures (Casafe).

En 2015, selon Casafe, il s’est vendu pour un milliard d’euros de glyphosate dans le pays, soit plus que le chiffre d’affaires engrangé par les autres herbicides, de 950 millions d'euros. Toutefois, ce montant tend à progresser. Face à la diffusion fulgurante des adventices résistantes, les ventes de 2,4-D, Clethodim et Dicamba ont progressé globalement de 7 % par rapport à 2014, alors même que la valeur du marché argentin des phytos en général a reculé de 17 %.

« Nos adhérents ont utilisé cette année le double de volume de Clethodim et d’Haloxyfop en faisant deux ou trois applications durant le cycle de la culture, et à forte dose », relate par exemple Raúl Salvioni, technicien à la Coop de Ramallo (nord de Buenos Aires) où les adhérents cultivent au total 65 000 hectares, dont 85 % de soja. Sur le terrain, les fournisseurs proposent en tout cas de plus en plus souvent des conseils en matière de mélanges, car les producteurs ont perdu l’habitude de travailler sans glyphosate.

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