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Les nappes phréatiques toujours bien pleines à la veille de l’automne

Plus de 70% des nappes phréatiques sont à un niveau satisfaisant contre 62% sous les normales en 2023 à la même période selon le dernier bulletin du BRGM.

Carte de l'état des nappes phréatiques au 1er septembre 2024.
Etat des nappes phréatiques au 1er septembre 2024.
© BRGM

La situation des nappes phréatiques reste très satisfaisante, avec 70% des niveaux au-dessus des normales mensuelles, selon la note du BRGM du 16 septembre qui dresse un bilan de la situation hydrogéologique au 1er septembre 2024. 

Seules les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc, du Cap-Corse et du littoral oriental de Corse enregistrent des niveaux très inférieurs aux normales mensuelles. 

En août 2024, 17% des points d’observation des nappes sont sous les normales mensuelles, 13% sont comparables et 70% sont au-dessus (pour le troisième mois consécutif).

Relire : Les nappes phréatiques sont pleines sur quasi toute la France en ce mois d’août 2024

Une situation bien meilleure qu’en août 2023

« Les niveaux de l’étiage 2024 (basses eaux) devraient être particulièrement satisfaisants sur une grande partie du territoire », estime le BRGM.

La situation est beaucoup plus favorable que celle observée l’année dernière, en août 2023, où 62% des niveaux se trouvaient sous les normales mensuelles, avec toutefois des niveaux inférieurs observés sur les nappes des Pyrénées-Orientales et de la Corse.

Comparaison de l'état des nappes phréatiques entre septembre 2023 et septembre 2024

Comparaison des cartes de l'état des nappes phréatiques entre le 1er septembre 2023 et le 1er septembre 2024

Août : deuxième mois les plus humides depuis 30 ans

« Août 2024 se classe au deuxième rang des mois d’août les plus humides pour les nappes depuis 30 ans (après août 2001 avec 83% des niveaux au-dessus des normales mensuelles) » pointe le BRGM.

Concernant les nappes réactives, elles se dégradent entre juillet et août 2024 sur une bande centrale, du Périgord et la Garonne aval à la vallée de la Saône, ainsi que sur le Cotentin et le Boulonnais. 

Lire aussi : Irrigation dans le sous-bassin de l’Adour : 1200 recours déposés par des agriculteurs « ulcérés par les attaques incessantes »

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