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Produits phytosanitaires
Les mélanges se comptent par milliers

En particulier sur céréales, colza et maïs pour ce qui concerne les grandes cultures, les mélanges qui présentent un intérêt agronomique se chiffrent à quelques milliers.


Sur betterave sucrière, les mélanges se comptent par centaines. Quand on interroge l´ITCF, on passe à une autre échelle. « Nous avons commencé à faire le recensement des mélanges qui présentent un intérêt technique. Nous arrivons environ à 2500 mélanges possibles entre deux herbicides, 1000 entre trois herbicides, 1500 entre des fongicides, » rapporte Françoise Couvreur, responsable du service innovations techniques de l´ITCF.

Dans le collimateur des toxicologues
Sur maïs, Jean-Paul Renoux, de l´AGPM, dit pouvoir remplir un document de 80 pages listant tous les mélanges entre herbicides, « surtout avec le retrait de l´atrazine dont le remplacement de l´action n´est possible qu´au travers de combinaison de produits. »
Xavier Pinochet, du Cetiom, recense des mélanges entre herbicides sur colza, antigraminées avec insecticides à l´automne, régulateurs avec fongicides ou insecticides, mélanges fongicides-insecticides. « Ces derniers sont pratique courante sur colza. Mais c´est ce type de mélange entre des produits très différents qui est dans le collimateur des toxicologues à cause de leur effet éventuel sur l´environnement. » Pour autant, Xavier Pinochet ne relève pas de problème de toxicité sur abeilles du fait de ces mélanges. Ces effets indésirables surviendraient plutôt à l´occasion de traitements non autorisés au moment de la floraison. Et d´insister sur l´attention à porter sur les dates d´application.

A propos des associations de fongicides avec des insecticides, l´ITCF n´a pas réalisé d´études. « Sans apporter de conseils spécifiques, nous reconnaissons le bien-fondé de cette pratique dans les cas où cela permet d´économiser le nombre de passage sur une parcelle. Nos études permettent en revanche d´apporter des préconisations précises pour les mélanges avec des spécialités de même catégorie, » explique Françoise Couvreur.
Au contraire de l´ITB, des instituts techniques que sont l´ITCF, le Cetiom, l´AGPM. ne sont pas avancés dans leurs propositions de mélanges pour homologation à cause de l´ampleur de la tâche qui leur incombe. Ils avancent quelques craintes sur le dépôt de dossiers de demande d´autorisation et sur leur évaluation. La DGAL tente de les rassurer.

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