Les cultures intermédiaires sont des cultures à part entière
Les couverts végétaux en interculture augmentent en surface comme en témoignent les enquêtes « Pratiques culturales » de 2006 et 2011. La hausse est visible dans les intercultures longues avant les cultures de printemps. Le quatrième programme de la directive Nitrates n’est pas étranger à cette évolution.
Quatre témoignages d’agriculteurs rendent compte de la diversité des pratiques en matière de culture intermédiaire : dans le Sud-Ouest avec sa monoculture de maïs, le Maine-et-Loire (polyculture élevage), l’Indre (zone intermédiaire et rotations courtes) et la Champagne crayeuse où les cultures de printemps dominent.
Non-labour et cultures intermédiaires vont souvent ensemble, où le végétal se substitue à la charrue pour structurer le sol. Les agriculteurs se livrent à diverses expériences audacieuses, pour relever le défi, par exemple, de l’interculture courte entre deux pailles.
Pour en savoir plus
p. 26 - Les couverts progressent sous le poids de la réglementation
p. 28 - En monoculture de maïs, c’est possible
p. 30 - La féverole se fait une place dans les intercultures
p. 32 - La difficile équation de l’interculture courte
p. 34 - Remonter le taux de matière organique
p. 36 - L’interculture doit être menée comme une culture