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Les coops au secours de leurs adhérents

Beaucoup de coopératives cherchent à faciliter la mise en route de la nouvelle campagne après la piètre moisson 2016.

Lors de la récolte 2016, 500 euros/ha de moins en moyenne ont été produits, c’est autant en moins pour démarrer 2016-2017. " De façon assez générale, les coops ont mis en place des dispositifs pour pallier le déficit de trésorerie à court terme ", observe Vincent Magdelaine, directeur de Coop de France métiers du grain. Elles ont souvent négocié avec les banques des prêts à court terme à taux quasiment nuls pour aider leurs adhérents à financer le prochain cycle de production. Certaines ont opté en parallèle pour des avances de paiement. D’autres ont proposé d'allonger sans frais les délais de versements, telle Noriap, qui recule les réglements de semences à 2017 ou Unéal qui donne jusqu'au 30 septembre prochain à ses 220 adhérents jeunes agriculteurs pour régler leurs factures d’approvisionnements nouvelle campagne. La coop financera le dispositif grâce à ceux qui accepteront de payer leurs approvisionnements en avance. "Ils bénéficieront alors d'un escompte de 0,5 % par mois», explique Françoise-Emmanuelle Boussinesq, directrice opérationnelle d’Uneal.

Des bonifications dans certains cas

D'autres réduisent les factures, comme Vivescia qui a baissé de 10 % le prix de ses semences certifiées et va appliquer des remises sur l’utilisation des outils d’aide à la décision. Selon Jean-Olivier Lhuissier, directeur d’activité du groupe, « il faut éviter de faire des économies qui ne sont pas judicieuses ». Les coops prévoient aussi dans certains cas des bonifications. Vivescia distribuera à ses adhérents l’intégralité de ses résultats 2015-2016 et tout comme Noriap, le groupe ne mettra pas à jour son capital social sur 2015-2016. Unéal compte de son côté doubler le montant des réductions habituellement versées à ses adhérents, cela quel que soit le niveau des approvisionnements de l’agriculteur.

Pour Vincent Magdelaine, "la difficulté va consister à ne pas traiter tous les agriculteurs de la même façon". Car ces dispositifs de soutien ne seront pas adaptés à tous, en particulier aux exploitants en grande détresse économique.

Voir aussi article Réduction du coût des phytos pour les adhérents d'In Vivo.

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