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Les bioagresseurs invasifs se portent bien

La chrysomèle du maïs fait partie des bioagresseurs exotiques venus des États-Unis à l'Europe dans les années 90.
© Inra S. Derridj/W. Jakob

« Une augmentation de 60 % des volumes des échanges agricoles entre 2000 et 2012, un nombre de touristes voyageant hors de leur pays d’origine passé de 120 millions à 215 millions entre 1990 et 2012, le réchauffement climatique : tous les ingrédients sont réunis pour l’exportation forte de bioagresseurs et leur émergence dans de nouveaux pays », expose Jingyuan Xia, secrétaire de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV).

Cette convention a pour mission de coordonner des actions pour prévenir et contrôler l’introduction et la dissémination d’organismes nuisibles aux végétaux. L’OEPP (1) reprend à l’échelle européenne ces missions et garde à jour une liste des organismes potentiellement invasifs en Europe. Le cas de la bactérie Xylella fastidiosa qui s’attaque à de nombreuses plantes (mais peu aux grandes cultures) a été très médiatisé. Des adventices, maladies et ravageurs sont surveillés de près. « La pyriculariose du riz est une maladie qui touche le blé dans certains pays tropicaux. En France, elle a été décelée sur les ray-grass de pelouses, signale Didier Tharreau, chercheur au Cirad à Montpellier. Le risque est réel de la voir se propager sur blé à terme. »

(1) Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes.

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