Aller au contenu principal

Le Label bas carbone dans la jungle des acteurs et des référentiels

Le marché de la compensation carbone voit le développement d'outils, par des acteurs reconnus et de nouveaux venus. Tous ne s'appuient pas sur les mêmes référentiels mais le Label bas carbone fait figure de must.

Le sérieux procuré par le Label Bas Carbone se paie par la complexité de la démarche.
© G. Omnès

Si les acteurs bien connus du monde agricole (OS, chambres d’agriculture, Ceta…) s’apprêtent à déployer des projets bas carbone en grandes cultures, de nouveaux venus arrivent aussi sur ce marché. La compensation carbone est en effet un marché privé et de gré à gré : une entreprise émettrice de carbone décide volontairement de « compenser » ses émissions par l’achat de crédits carbone au fournisseur de son choix.

Ce dernier, appelé mandataire, choisit son référentiel et le mode de contrôle pour évaluer les crédits carbone générés. Dans cette jungle des certifications, certaines disposent d’une réputation internationale, comme Verra ou Gold Standard. Par exemple, l’outil CoolFarmTool, l’outil de mesure utilisé par Soil Capital, pionnier des projets bas carbone en France pour les grandes cultures, est rattaché au référentiel Gold Standard.

Dans ce contexte, le Label bas carbone est un référentiel national élaboré par le ministère de la Transition écologique, qui fixe le cahier des charges et est garant des contrôles à de nombreux niveaux. Le ministère fixe le référentiel, approuve la méthode sectorielle déclinée pour chaque production (haie, élevage et, depuis juin 2021, grandes cultures), labellise les projets locaux en s’assurant que le mandataire respecte la méthodologie…

Le sérieux de la démarche et la garantie forte qu’elle procure à propos des crédits carbone générés se paient par une grande complexité. Et attention : ce n’est pas parce qu’un projet est labellisé bas carbone que cela assure la rémunération équitable de l’agriculteur, ni même la pérennité du mandataire.

Les plus lus

Semis direct de maïs précoce après un premier semis qui n a pas levé en raison de mauvaises conditions climatiques et des dégâts d'animaux nuisibles, corbeaux et ...
Semis de printemps : quelles solutions pour remplacer les orges de printemps non semées ?

Après les semis d’automne perturbés par les fortes pluies, la sortie d’hiver et les premiers semis de printemps sont, eux…

L'arrêté abeilles impose de réaliser les traitements de type fongicides sur le colza le soir.
Fongicides sur colza : quelles sont les conditions d'utilisation prévues par l’arrêté abeilles ?

Depuis 2023, l'arrêté abeilles impose le respect d'horaires pour utiliser certains produits phytosanitaires en période de…

Thomas Pointereau, agriculteur à Epieds-en-Beauce (45)  "Contre les volatiles tels que les pigeons, je fais une demande dérogatoire de tirs auprès de la préfecture ou de ...
Dégâts d’oiseau : « Je dépose des tas de grains de pois et de maïs en bordure des champs pour faire diversion »
Agriculteur à Épieds-en-Beauce (Loiret), Thomas Pointereau parvient à contenir les attaques d'oiseaux sur maïs. C'est plus…
Le décalage de semis de maïs ou de tournesol augmente le risque d'attaques importantes de pigeons et corvidés.
Dégâts d’oiseaux : des produits efficaces à venir en traitement de semences
De nouvelles spécialités corvifuges sont en cours de test pour le traitement de semences de maïs et de tournesol, avec parfois…
Déclaration PAC 2010 . Permanence organisation  par la chambre d'agriculture . Conseiller et agriculteurs associés . Dossier PAC . Aides du ministère de l'Agriculture . Télédéclaration. Telepac. Administration . Discussion technique sur la gestion du parcellaire. Carte. ordinateur.  --- Reportage complet disponible sur le site www.photoagriculture.com (pour obtenir un code dÂ’accès, contacter  S. Leitenberger : webmestre@leitenberger.fr).
Telepac 2024 : les 10 points à avoir en tête pour réussir sa déclaration PAC

La télédéclaration PAC doit être finalisée sur Telepac 2024 avant le 15 mai 2024. Jachères, conditionnalité, écorégime,…

Marc Moser, agriculteur à Kurtzenhouse (67)"En 2024, j’envisage d’appliquer un anti-dicotylédones à 5-6 feuilles du maïs et/ou une application dirigée de Banvel à ...
Désherbage maïs : « Nous faisons face à l’explosion de datura dans nos parcelles »

Le datura est signalé en Alsace depuis quelques années. Agriculteur à Kurtzenhouse (Bas-Rhin), Marc Moser doit dorénavant…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures