Aller au contenu principal

Céréales
L'AGPB veut lancer une nouvelle dynamique

Pour répondre aux attentes sociétales, retrouver de la valeur ajoutée et simplifier les contraintes qui pèsent sur les céréaliers, l'AGPB veut bâtir un socle commun RSE basé sur la certification HVE.

Pour Philippe Pinta et Xavier Thirouin, il faut reprendre la main plutôt que de se faire imposer des contraintes.
© V.Noël

« Nous avons décidé d’avoir un projet ambitieux, de sortir de la contrainte de moyens pour les producteurs, de dégager de la valeur ajoutée si possible, d’être moins sur la défensive et plus proactifs », a expliqué Philippe Pinta, président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé) en conférence de presse le 12 février à Paris. Le syndicat veut bâtir un socle commun à toute la production dans le cadre de la RSE (responsabilité sociale des entreprises). L’idée : « faire savoir » le travail réalisé par les producteurs et donc, transformer les contraintes réglementaires subies par la profession en une force qui permette de conserver ou conquérir des marchés et de la valeur ajoutée.

La certification HVE à la base d'un socle commun de RSE

Le cahier des charges de ce socle commun serait bâti sur la démarche HVE (Haute valeur environnementale), reconnue depuis 2010 par les pouvoirs publics et qui comporte trois niveaux. Elle a été jusqu’ici très peu suivie par les céréaliers : seule une quinzaine sont certifiés niveau 3 sur les 1500 producteurs agréés. En cause : un cahier des charges inadapté au secteur, estime le syndicat, et une absence de valorisation. « Il convient de décliner cette démarche pour les exploitations céréalières », a souligné Philippe Pinta. Le syndicat souhaite donc que soit établie une HVE grandes cultures répondant aux spécificités du secteur, dans une démarche progressive, « pour que chacun puisse entrer dedans à son pas de temps », a poursuivi le responsable.

Simplification administrative en ligne de mire

Le syndicat vise une démarche massive, valorisable sur le marché intérieur car elle permettrait de répondre aux attentes des consommateurs, mais également à l’export, où les demandes des acheteurs évoluent. En encourageant le développement de ce socle commun, le syndicat souhaite également apporter aux producteurs une simplification administrative : la certification HVE pourrait, par exemple, donner accès directement à des aides de type « eco-scheme » dans la nouvelle Pac.

Pour l'instant, l'AGPB doit travailler le cahier des charges HVE "grandes cultures" mais elle estime avoir le soutien de la filière, et notamment des collecteurs. Aucun objectif chiffré n'est encore fixé.

Les plus lus

Semis direct de maïs précoce après un premier semis qui n a pas levé en raison de mauvaises conditions climatiques et des dégâts d'animaux nuisibles, corbeaux et ...
Semis de printemps : quelles solutions pour remplacer les orges de printemps non semées ?

Après les semis d’automne perturbés par les fortes pluies, la sortie d’hiver et les premiers semis de printemps sont, eux…

L'arrêté abeilles impose de réaliser les traitements de type fongicides sur le colza le soir.
Fongicides sur colza : quelles sont les conditions d'utilisation prévues par l’arrêté abeilles ?

Depuis 2023, l'arrêté abeilles impose le respect d'horaires pour utiliser certains produits phytosanitaires en période de…

Thomas Pointereau, agriculteur à Epieds-en-Beauce (45)  "Contre les volatiles tels que les pigeons, je fais une demande dérogatoire de tirs auprès de la préfecture ou de ...
Dégâts d’oiseau : « Je dépose des tas de grains de pois et de maïs en bordure des champs pour faire diversion »
Agriculteur à Épieds-en-Beauce (Loiret), Thomas Pointereau parvient à contenir les attaques d'oiseaux sur maïs. C'est plus…
Le décalage de semis de maïs ou de tournesol augmente le risque d'attaques importantes de pigeons et corvidés.
Dégâts d’oiseaux : des produits efficaces à venir en traitement de semences
De nouvelles spécialités corvifuges sont en cours de test pour le traitement de semences de maïs et de tournesol, avec parfois…
Déclaration PAC 2010 . Permanence organisation  par la chambre d'agriculture . Conseiller et agriculteurs associés . Dossier PAC . Aides du ministère de l'Agriculture . Télédéclaration. Telepac. Administration . Discussion technique sur la gestion du parcellaire. Carte. ordinateur.  --- Reportage complet disponible sur le site www.photoagriculture.com (pour obtenir un code dÂ’accès, contacter  S. Leitenberger : webmestre@leitenberger.fr).
Telepac 2024 : les 10 points à avoir en tête pour réussir sa déclaration PAC

La télédéclaration PAC doit être finalisée sur Telepac 2024 avant le 15 mai 2024. Jachères, conditionnalité, écorégime,…

Frédéric Thomas, agriculteur à Dhuizon (41)   "J’ai mis en place des cultures consommant et « transpirant » de l’eau, notamment au travers de couverts végétaux ...
Gestion du sol : « Pour mes maïs, j’ai cinq à six semaines de réserve en eau dans mes sols »

Agriculteur à Dhuizon (Loir-et-Cher), Frédéric Thomas a mesuré l'effet du non-labour et de la couverture végétale du sol sur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures