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La gouvernance de Tereos dans la tourmente

C'est le feuilleton de l'été : une grosse crise bouleverse les instances dirigeantes élues du premier sucrier français. Dernier épisode en date : l'exclusion du groupede trois élus démissionnaires par le conseil de surveillance ... 

Beghin Say est la marque phare du groupe en France.
© Tereos

Début juillet, 70 administrateurs sur 172 ont annoncé leur démission des conseils de région de Tereos, qui ont pris le relais des conseils d’administration des 12 coopératives du groupe fusionnées depuis mars. Fin juin, cinq élus du conseil de surveillance avaient déjà fait ce choix. « De quoi s’agit-il ? D’une banale histoire d’élection perdue », a répliqué le 2 août dans un communiqué officiel François Leroux, élu au printemps à la présidence du groupe.

Le propos a déclenché les foudres des démissionnaires. « Notre démarche est ancienne, elle a démarré en février 2017 : depuis près de deux ans nous nous inquiétons de la dette et des mauvais résultats du groupe », détaillaient-ils début août sur les réseaux sociaux, dénonçant le « barrage » fait à leurs questions par le directoire. Le 8 août, la CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves) appelait « à un rétablissement rapide d’une représentativité de tous les planteurs » au sein de Tereos, soulignant son désaccord avec « les menaces d’exclusion» dont étaient victimes les démissionnaires… Peine perdue : le conseil de surveillance a exclu officiellement du groupe trois de ses ex-membres le 9 août. Le dernier épisode de ce feuilleton qui se joue sur fond de marché baissier n’est pas encore joué.

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