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Restructuration sucrière
La France, premier pays sucrier en Europe

La nouvelle carte sucrière de l'Europe se dessine. Déjà 2,7 millions de tonnes de quotas sur un objectif de 3,8 millions ont été abandonnés.

Tout n’est pas bouclé mais la deuxième phase de la restructuration sucrière de l’Union européenne va bon train. Début mars, des projets d’abandon de 2,7 millions de tonnes de quotas ont été annoncés. Mais ce n’est pas suffisant pour atteindre l’objectif de 6 millions de tonnes en moins en 2010. Il reste 1,1 million de tonnes en trop. La Commission a signifié fin février le niveau de retrait de quotas qu’elle pourrait appliquer à chaque société sucrière en 2010. Les industriels ont jusqu’au 31 mars pour faire part de leurs intentions. Faute de volume d’abandon suffisant, en 2010, la Commission réduira automatiquement les quotas et ceci sans aucune indemnisation.

DE NOUVEAUX COURANTS COMMERCIAUX

La réforme est déjà sensible sur les marchés. Les exportations sur pays tiers sont réduites. Ainsi les ventes 2006-2007 de sucre de Tereos ont été réalisées à 90 % en Europe contre 64 % seulement il y a deux ans ; 10 % ont été exportés vers les pays tiers avec restitutions contre 36 % antérieurement. La France sera dès 2009 l’un des rares pays de l’Union européenne à produire plus de sucre qu’elle n’en consomme, avec un excédent de l’ordre du million de tonnes de sucre. D’ores et déjà tant Tereos que Sucre-Union se sont organisés pour fournir le marché européen. Un quart de l’équipe commerciale de Tereos est basé hors de France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne. Cristal-Union et ses partenaires pour la commercialisation des sucres (la sucrerie de Bourdon et la moitié des sucres produits par Aiserey) se sont associés au sucrier allemand Nordsucker et à la société commerciale anglaise ED & Man dans une filiale commune Eurosugar qui, comme son nom l’indique, a vocation à vendre du sucre dans l’Union européenne. La structure est opérationnelle depuis le 1er octobre 2007 avec des implantations à Leeds (Grande-Bretagne), Dublin (Irlande), Paris, Madrid, Cesena (Italie), Poznam (Pologne) Braunsweig (Allemagne) et deux sites en Hongrie l’un pour les marchés des États-membres, l’autre pour les ventes sur pays tiers. Vingt-six fermetures d’usines sont annoncées pour 2008 dont six en Pologne, cinq en France et quatre en Espagne.

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