La Belgique a légiféré sur le classement des sols au siècle dernier

Depuis près de cinquante ans en Belgique, la loi impose un plan de classement des terres avant un aménagement foncier et un remembrement. La région wallonne alloue un budget à cette tâche et externalise les études pédologiques à des bureaux d’études. Le bureau I-Mage Consult est l’un d’eux. « Ce classement vient après les phases de recherche des propriétaires des terres, d’informations d’exploitations et de bornage du périmètre, explique Alexandre Lamon, responsable du pôle aménagement foncier à I-Mage Consult. Le classement des terres a pour objectif de réorganiser le parcellaire agricole, en préalable à de grands travaux par exemple. On attribue à la terre une qualité avec une classe. Pour ce faire nous effectuons deux à trois sondages à l’hectare jusqu’à un mètre de profondeur pour analyser la qualité physique du sol. Selon les paramètres enregistrés (profondeur, texture, charge caillouteuse, humidité…), nous donnons une classe à chaque point sondé.