Jouer la carte des circuits courts
De la fourche à la fourchette sans intermédiaire, c’est ce que proposent à leurs clients les producteurs qui tentent les circuits courts. Cette mode qui surfe à la fois sur l’authentique, le soutien à l’économie locale et le développement durable attire de plus en plus de consommateurs. Les pouvoirs publics les plébiscitent. Une loi, bâtie à partir du rapport publié cet été par la députée Brigitte Allain, devrait d'ailleurs voir le jour en 2016.
La porte est plus que jamais ouverte aux grandes cultures : pain, bière, farine, huile viennent avantageusement compléter les étals des magasins de producteurs ou des épiceries fines. Ces produits intéressent également la restauration collective ou ceux qui remplissent leur panier de courses sur internet.
Réduire les intermédiaires, c’est créer de la valeur ajoutée. C’est également des investissements et beaucoup d’huile de coude. Mais attention : cela peut s’avérer passionnant.
Pour en savoir plus
voir dossier Réussir Grandes Culture de Janvier. RGC n°298, p. 24 à 33.
Au sommaire :
- p. 26 - Les grandes cultures attendues dans le panier.
- p. 28 - Joindre l'utile à l'agréable avec la bière Saint-Charles. Sylvain Hoschar en Moselle.
- p. 30 - Pâtes traditionnelles avec blés durs locaux. Gaëlle et Christophe Pacaud en Charente-Maritime.
- p. 32 - Des pains à la ferme comme autrefois. Guillaume Bouche dans l'Aube.