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"On est tous experts à un moment ou à un autre", estime Emmanuel Drique

Emmanuel Drique travaille sur 158 ha à Bézu-Saint-Éloi, en bordure du plateau du Vexin, en conditions séchantes. Blé et colza sont ses cultures principales, que complètent 2 ha de pommiers à couteau en bio.

Emmanuel Drique, 158 ha à Bézu-Saint-Éloi, en bordure du plateau du Vexin, en conditions séchantes Blé et colza en cultures principales, 2 ha de pommiers à couteau en bio "Je ne sais pas si le fonctionnement de notre groupe est reproductible. Dans le GDA par exemple, les membres sont d'accord pour comparer les résultats, mais c'est plus dur en ce qui concerne les méthodes."
© DR

" Aujourd’hui, le conseil que j’utilise majoritairement est celui du groupe 'agriculture intégrée', où l’on raisonne par rapport à un système de cultures. Mais je continue de regarder ce qui se fait ailleurs. J’ai toujours adhéré au GDA classique et toujours travaillé avec le technicien de la chambre, qui est dans une approche à la parcelle, où il faut associer tel produit à telle maladie. Pour moi, le conseil du GDA est passif. Dans le groupe 'agriculture intégrée', Bertrand Omon est force de proposition, mais nous aussi. On est tous experts à un moment ou à un autre. On est davantage dans la conception du système, qui au final est toujours en mouvement. Après, on n’a pas la technique fine sur les produits et leur positionnement. Pour ça, je me tourne vers le conseiller du GDA 'classique'.  Je regarde aussi par curiosité les avertissements de la coop, inspirés du BSV. Le problème, c’est que tout ce qui peut potentiellement arriver y est évoqué, donc quelqu’un qui n’a pas trop confiance en lui est incité à traiter ! Je m’intéresse également à ce que publie Arvalis. Les publications annuelles Choisir sont riches. Et quand on les lit attentivement, on s’aperçoit que beaucoup de choses sont à relativiser. Pour me rassurer, je les relis, ce qui me conforte dans mes décisions. Je regarde aussi les forums comme Agricool… Mais sans y être inscrit !

Heureusement que j’ai le groupe de Bertrand Omon pour avancer. Seul, je serai resté en conventionnel classique : je n’aurais pas réussi à tenir. "

 

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