Aller au contenu principal

Déterminez maintenant quel travail du sol réaliser avant le semis du colza

Bien diagnostiquer l’état de son sol avant un colza est important pour garantir la meilleure implantation possible. La pratique en images avec la vidéo proposée par Terres Inovia.

prélèvement sol avec une bêche
Le prélèvement de terre avec une bêche sera fait sur un sol frais pour pouvoir bien en diagnostiquer l'état.
© S. Cadoux/Terres Inovia

Le colza est une plante exigeante sur la structure du sol, surtout avec des semis effectués en plein été dans des régions au contexte pédoclimatique difficile. Terres Inovia propose un test bêche simple à mettre en œuvre pour bien diagnostiquer l’état de son sol. Idéalement, ce test s’effectue maintenant, c’est-à-dire avant la récolte du précédent quand le sol est encore humide. En situation sèche, le sol est dur et le diagnostic est alors beaucoup plus difficile à poser.

Terres Inovia met à disposition une vidéo pour expliquer son approche. « Dans chaque parcelle, trois prélèvements de la profondeur et de la largeur d’une bêche seront réalisés dans des zones représentatives du champ, explique Stéphane Cadoux, chargé d’étude en agronomie chez Terres Inovia. Ensuite, il faut observer le comportement global de la bêchée prélevée et casser les mottes pour en examiner l’état interne. » Selon que le bloc de terre prélevée sera ouvert (terre fine), en mottes décimétriques ou prises en masse et que l’état interne des mottes sera poreux, fissuré ou tassé, il sera indispensable de travailler son sol (à 10 cm ou à 20 cm) ou l’on pourra au contraire ne pas y toucher.

Limiter au maximum le travail du sol pour préserver l’humidité

Un tableau reprend ces critères pour aider à prendre la bonne décision. Un principe malgré tout avant le semis du colza : limiter au maximum les opérations de travail du sol de façon à maintenir la fraîcheur. Le colza en aura besoin en août pour bien démarrer. Dans le numéro de Réussir Grandes Cultures à paraître début juin, le dossier sera consacré à l’implantation du colza avec les différents leviers à actionner pour obtenir des plantes robustes aux premiers jours de l’automne : semis, choix variétal, fertilisation avant l’automne, légumineuses associée…

Les plus lus

<em class="placeholder">Berthold Kress, maïsiculteur à Bourideys, en Gironde, devant son outil combiné.</em>
Ravageurs du maïs : « J’ai créé un outil qui fend les pieds de maïs pour éliminer pyrale et sésamie sur mon exploitation en Gironde »

Berthold Kress est maïsiculteur à Bourideys en Gironde. Pour gérer le maximum de larves de pyrale et sésamie après la récolte…

calculatrice
Indice des fermages 2025 en hausse de 0,42% : calculer son nouveau montant de fermage

L’indice des fermages 2025-2026 est annoncé à 123,06 soit une augmentation de 0,42 %, par rapport à 2024-2025. Comment l’…

<em class="placeholder">Hélène et Martin Gosse de Gorre, agriculteurs à Ostreville (62),&quot;Deux ans après semis de trèfle blanc, nous constatons l’absence de développement d’adventices ...</em>
Entretien des haies : « Dans le Pas-de-Calais, nous avons semé du trèfle blanc en bande enherbée pour empêcher les adventices de se développer »

Agriculteurs à Ostreville (Pas-de-Calais), Hélène et Martin Gosse de Gorre gèrent plusieurs kilomètre de haies sur leur…

<em class="placeholder">Xavier Randoux, agriculteur à Peuplingues, dans le Pas-de-Calais</em>
« J’active plusieurs leviers pour endiguer le problème des graminées sur mon exploitation dans le Pas-de-Calais »

Xavier Randoux, polyculteur éleveur à Peuplingues, dans le Pas-de-Calais, est confronté à la problématique des graminées sur…

Moissonneuse batteuse en action dans une parcelle de blé tendre. Allier. 2024
Revenus des céréaliers : « Il va manquer en moyenne 50 000 euros par exploitation pour financer la nouvelle campagne », selon l’AGPB

L’association générale des producteurs de blé (AGPB) fait état d’une récolte 2025 dans la moyenne pluriannuelle…

<em class="placeholder">Benoît Grimonprez, professeur de Droit.</em>
Produits phytosanitaires : « L’Anses a deux ans pour réexaminer toutes les autorisations de mise sur le marché déjà délivrées »

La Cour administrative d’appel de Paris ordonne à l’Anses de réexaminer toutes ses autorisations de mise sur le marché…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures