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Etude
Alléger sa dépendance au secteur de l’énergie

L’Ademe publie une étude montrant la vulnérabilité des exploitations agricoles à la hausse du prix de l’énergie.

Répondre à une demande alimentaire croissante, faire face à une probable hausse du prix des énergies et digérer la transition énergétique et environnementale voulue en haut lieu: la dépendance économique du secteur agricole à celui de l’énergie est un critère de durabilité des exploitations à améliorer. L’Ademe vient de publier le rapport Analyse économique de la dépendance de l’agriculture à l’énergie. Elle a mesuré chez différents types d’exploitation la part de l’énergie directe (carburant, électricité…) et indirecte (intrants, travaux réalisés par des tiers…) dans les charges variables de l’exploitation. Cette part est de 13 % en moyenne en France, voire 20 % pour certaines productions. Pour les exploitations de grandes cultures, la moyenne est de 17,1 % en 2010. En 20 ans, les charges liées à l’énergie ont augmenté de 123 %, une évolution due surtout à la hausse du prix des carburants et de la taille des exploitations. Les engrais comptabilisés dans les énergies indirectes représentent à eux seuls 39 % des dépenses énergétiques en 2009. Le coût de l’énergie par hectare cultivé a doublé entre 1990 et 2009 atteignant un seuil de 160 euros par hectare pour un prix du baril de 150 dollars.



CRAINTE D’UN CHOC PÉTROLIER

 


Dans le même temps, le coût de l’énergie par tonne de blé produit a augmenté de 42 % avec une production par exploitation qui a progressé de 57 %. L’Ademe met en avant la dépendance énergétique des exploitations au prix du pétrole brut (80 % de l’énergie directe serait liée à la consommation de fioul), à considérer en cas de choc pétrolier… L’Ademe ne donne pas de conclusion sinon que l’agence considère que son étude doit servir à concevoir des politiques publiques de réduction de la vulnérabilité des exploitations face à la dépendance énergétique.Dans ce cadre, la mise en oeuvre des énergies renouvelables est une solution mais il est difficile d’évaluer son potentiel de développement

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