Aller au contenu principal

Agriculture biologique : Arvalis en quête de parcelles pour mener des essais sur le phosphore

L’institut Arvalis démarre la coordination du programme de recherche Phosphobio se basant sur un observatoire de 200 parcelles.

Les possibilités d’apports sont limitées et souvent coûteuses pour le phosphore en agriculture biologique. © G. Coisel
Les possibilités d’apports sont limitées et souvent coûteuses pour le phosphore en agriculture biologique.
© G. Coisel

« Cherchons agriculteurs volontaires pour engager parcelles conduites en AB dans programme de recherche » : C’est le communiqué en forme de petite annonce qu’a publié Arvalis le 4 mars dernier. L’institut technique est engagé avec plusieurs partenaires(1) dans un programme de recherche sur quatre ans : PhosphoBio. L’objectif est, entre autres, de mettre au point une calculette de bilan du phosphore adaptée à l’agriculture biologique (AB) et de réaliser un guide de diagnostic de la fertilité en phosphore et de son évolution. La nutrition phosphatée des cultures devient un défi de plus en plus difficile à relever en production biologique. Les possibilités d’apports sont limitées et souvent coûteuses pour ce mode d’agriculture alors que les sols en bio ont tendance à s’appauvrir en phosphore.

Le projet Phosphobio se basera sur un grand réseau de 200 parcelles conduites en AB réparties sur quatre territoires : Bassin parisien, Grand Ouest, Sud-Ouest et Rhône-Alpes. Ces parcelles seront sélectionnées selon l’occupation du sol, l’ancienneté de conversion en AB et le type de sol. Les agriculteurs candidats bénéficieront d’une analyse de terre financée par le projet et d’une restitution ciblée des résultats des travaux. En contrepartie, leur participation au programme avec le choix d’une parcelle sur leur exploitation se traduira par la description régulière de leurs pratiques culturales ayant un impact sur la nutrition phosphatée. Pour proposer votre candidature, contacter Quentin Girard, d’Arvalis Institut du Végétal (q.girard@arvalis.fr)

(1) Chambres agriculture, Inrae, Auréa, Terres Inovia, établissements d’enseignement agricole, Comifer…

Les plus lus

<em class="placeholder">Moisson des orges dans les plaines céréalières de la Marne. </em>
Moisson 2025 : de très bons résultats en orges, prometteurs sur les premiers blés et colzas

La récolte des cultures d’hiver s’annonce à ce jour très positive avec des rendements élevés et une bonne qualité des grains.…

Échange paille-fumier : comment définir les modalités entre éleveurs et céréaliers ?

L’échange paille-fumier est une pratique courante entre éleveurs et céréaliers sur le territoire. Des outils existent pour…

<em class="placeholder">Desséchement précoce des feuilles du bas des plantes dans une parcelle de maïs.</em>
Canicule et sécheresse : quelles conséquences sur le maïs ?

Du nord au sud, la canicule frappe la France avec des températures qui dépassent localement les 35 degrés. Les parcelles de…

<em class="placeholder">Les agronomes Marcelo Arriola et Andrés Madias sont chercheurs au sein de l’association argentine des producteurs en semis direct (AAPRESID).
Marcos Sincovich et Edgardo ...</em>
Argentine : pourquoi le travail du sol fait un retour en force dans le pays ?
Les céréaliers d’Argentine réintroduisent du travail du sol en système semis direct. Ce retour au binage est leur seule façon de…
Parcelles avec accident de culture
Telepac 2025 : mode d'emploi pour faire valoir son droit à l’erreur

Accident de culture, oubli d’une aide couplée, changement d’écorégime…, le droit à l’erreur permet de modifier sa déclaration…

calculatrice
Bail rural - indice des fermages 2025 en hausse de 0,42%  : calculer son nouveau montant de fermage

L’indice national des fermages 2025-2026 est annoncé à 123,06 soit une augmentation de 0,42 %, par rapport à 2024-…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures