Aller au contenu principal

Initiative
Union sacrée pour promouvoir l’origine France en RHD

Pour augmenter la quote-part des produits bruts français en RHD, Metro France rassemble amont agricole, PME de l’agroalimentaire et syndicats des métiers de bouche.

Le 28 janvier, dans les salons de la Tour Eiffel à Paris, la charte Origine France a été officiellement présentée. À l’initiative de Metro France, elle regroupe dix fédérations appartenant à la filière agricole (FNSEA, Fédération nationale bovine, Légumes de France, Confédération française de l’aviculture, Fédération nationale porcine, Jeunes Agriculteurs), alimentaire (Feef) et de la restauration indépendante (Umih, GNI et CGAD). L’objectif de la charte est de créer des synergies entre les parties prenantes pour revaloriser les produits agricoles français bruts sur les cartes des restaurants. Il faut en effet savoir que la restauration hors domicile s’approvisionne à 80 % en dehors de la France.

Plusieurs événements de mise en avant de la charte vont ponctuer l’année dans les entrepôts Metro France (le 24 mars), dans les fermes (juin), dans les PME (septembre) et chez les restaurateurs indépendants (décembre). La charte prévoit également un kit de communication à destination de ces derniers. Son objectif sera de promouvoir la production française avec la mise en place d’un logo « J’aime cuisiner français ! » qui pourra être intégré sur les cartes des restaurants.

Quelle est la place du produit français dans l’offre de Metro France ? « La convention que nous avions signée il y a dix ans avec Légumes de France montre notre engagement envers l’origine France. Aujourd’hui, 60 % de notre approvisionnement est français. Notre travail de construction de filière produits avec les producteurs et les semenciers porte ses fruits. Il y a encore deux ans, nos patates douces venaient d’Espagne ; aujourd’hui, elles sont à 100 % françaises. Nous avons le projet de relancer le poivron carré de Lagnes (Vaucluse) : un poivron avec une peau un peu épaisse, parfait pour le snacking », souligne Bertrand Moulins, acheteur national fruits et légumes.

Le local avant le bio

Le marché de la restauration indépendante a ses particularités : « Un restaurateur veut une tomate ronde. Or, l’essentiel de la production française, c’est de la grappe. Notre approvisionnement est du coup à 80 % en produits français, le reste en produits belges. »

Et le bio ? « Cela ne représente que 1 % de nos ventes. Une enquête interne Metro France nous a montré que 92 % de nos clients restaurateurs attendaient des produits locaux et seulement 8 %, du bio », déclare Bertrand Moulins.

Bertand Moulins (Metro France) : « 60 % de notre approvisionnement fruits et légumes est français ».

Les plus lus

Changement climatique : pour Serge Zaka, « il faut sortir de la stratégie de pansement avec une vraie diversification fruitière »

Avec le changement climatique, à quoi ressemblera la France fruitière et légumière en 2050 ? Le salon Medfel, ces 24 et 25…

Les chaufferettes Wiesel commercialisées par Filpack permettent un gain de température à l'allumage supérieur à celui des bougies.
Chaufferettes contre le gel en verger : un intérêt sur les petites parcelles très gélives

Le risque de gel fait son retour sur cette deuxième quinzaine d'avril. Plusieurs entreprises proposent des convecteurs à…

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

verger abricot Drôme - Emmanuel Sapet
En Ardèche, de fortes pertes dans les vergers d'abricotiers sont à déplorer

Des chutes physiologiques importantes de fleurs sont à déplorer dans des vergers d'abricotiers d'Ardèche, de la Drôme et de l'…

Prix des fraises françaises : il n'est « pas lié aux faibles quantités espagnoles », revendique l’AOPn

Les fraises espagnoles sont pour le moment quasi absentes de nos étals français. Pourtant, ce n’est pas cette absence ou cette…

Loi Agec et emballage plastique des fruits et légumes : le Conseil d’Etat rejette le recours, Plastalliance va porter plainte devant l’UE

Suite à l’audience du 4 avril, le Conseil d’Etat a rejeté, par ordonnance du 12 avril 2024, la requête de Plastalliance aux…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes