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Le melon toujours plébiscité par les consommateurs français

Deux études du CTIFL ont mis en lumière la satisfaction globale des acheteurs de grande surface et des consommateurs vis-à-vis du melon, avec un bémol sur la qualité gustative des melons précoces.

© RFL

« Le melon est la star de l’été » : il reste la référence de l’été, incontournable du rayon, tant pour la distribution que pour les consommateurs. Pour la distribution, ce produit génère à la fois du chiffre d’affaires et de la marge. Sa consommation est fortement liée à l’été, la convivialité, à la chaleur et aux vacances. Il est ainsi classé parmi les références du rayon très « météo-sensible ». Lors d’une enquête du CTIFL auprès d’acheteurs de la grande distribution, ceux-ci se déclarent satisfaits de la qualité globale du melon charentais.

Plusieurs ont loué les efforts de sélection variétale pour des melons moins fondants mais d’une meilleure tenue. D’autres ajoutent que ce travail des sélectionneurs a permis de réduire l’hétérogénéité gustative : « Il n’y a plus de melon déceptif parmi les melons francs. » Enfin, certains parlent de taux de sucre garanti, d’homogénéité de la qualité. Pour autant, la qualité des melons précoces reste la principale critique fédératrice des acheteurs.

Un prix psychologique à 2 € pièce

Pour les consommateurs, les trois principales caractéristiques qui définissent un bon melon charentais en 2020 sont, dans un ordre décroissant d’importance, le parfum, le sucré et le juteux. L’absence de goût est le principal grief déclaré par les consommateurs de melon charentais. Le défaut de parfum, qui faisait partie du trio de tête jusqu’en 2013, est remplacé en 2020 par une chair trop dure. Les principaux critères de choix sont son prix, son parfum et son origine. Le prix psychologique s’établit à l’intersection des courbes du prix minimal et du prix maximal que les consommateurs acceptent de payer.

A lire aussi : des surfaces de melons français globalement stables

Il est de deux euros la pièce pour le melon charentais. Celui-ci est inférieur au prix moyen relevé par Kantar en 2019, qui s’élève à 2,71 euros. Un prix minimal d’un euro semble être la limite en dessous de laquelle beaucoup d’interviewés n’achèteraient pas de melon, le suspectant alors d’être de mauvaise qualité. A l’opposé, un prix au-delà de trois euros est rédhibitoire pour une grande partie des personnes interrogées. Hormis une météo favorable et un prix abordable, la mise en avant dans un linéaire bien rangé, avec des animations est évoquée par les consommateurs interrogés comme une raison d’acheter du melon. La possibilité de goûter rassure sur sa saveur. L’une des attentes évoquées par les consommateurs est de ne trouver que des melons vendus à maturité, et non plus verts.

Source : Infos CTIFL avril 2021 Analyse de l’offre melon - Regard croisé d’experts du CTIFL (Catherine Baros, Pascale Cavard-Vibert, Matthieu Serrurier, CTIFL)
Rédaction Réussir

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