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Traçabilité : séance d’explication au Min du Val de Loire

Les grossistes et les maraîchers s’interrogent sur la traçabilité. Ils l’ont fait savoir lors des réunions en décembre de la commission au Min de Vivy en Maine-et-Loire et sur le stand de la Sominval, société d’exploitation du Min du Val de Loire, lors du salon Sival. C’est pourquoi cette dernière a organisé une réunion d’information le 4 mars en s’appuyant sur les compétences de Catherine Glémot du Ctifl et de l’équipe de Michel Jupin, directeur départemental de la DDCCRF. Quatre-vingts maraîchers sur les 120 commercialisant sur le Min de Vivy et quelques expéditeurs et grossistes ont assisté à cette séance.

La nouvelle réglementation européenne a été largement détaillée. Et bon nombre de participants ont découvert que l’étiquetage inhérent à la traçabilité n’était pas obligatoire sur chaque produit mais seulement au niveau du colis.

Un arrêté préfectoral devenu obsolète

Par voie de conséquence, l’arrêté préfectoral obligeant chaque producteur du Val de Loire à indiquer son nom sur les bottes d’asperges devenait obsolète, la réglementation européenne ayant la primauté sur les arrêtés. C’est peut-être cette information qui a rendu l’atmosphère tendue. Certains maraîchers exprimant leur ras-le-bol pour toutes ces contraintes administratives. Enfin, il a été question de la notion de parcelles. Celle-ci est définie dans le cadre de la traçabilité par une ou plusieurs espèces, une même date de plantation et surtout une protection phytosanitaire homogène et pourra être modifiée au gré des nouvelles plantations ou de nouveaux semis. Enfin, Michel Mesguez, l’un des spécialistes fruits et légumes de la DDCCRF, leur a certifié qu’aucune sanction ne pouvait être attribuée aujourd’hui tant qu’un décret prévu à cet effet ne serait pas paru au journal officiel.

Rédaction Réussir

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