Ile-de-France
Rungis vendra-t-il bientôt aux particuliers ?
Le PDG de la Semmaris, Stéphane Layani, a exprimé le souhait, dans une interview donnée à BFM Business le 6 décembre, de vendre aux particuliers. Mais, « de temps en temps, dans un contexte particulier », a-t-il précisé. En fait, l’idée est liée à la construction de la cité de la gastronomie qui doit intervenir en 2024 et la prolongation du métro (ligne 14). « Demain, peut-être que dans la cité de la gastronomie, il y aura une halle aux trésors gastronomiques, où les particuliers pourront se régaler avec les produits de Rungis. Après la visite, ils pourront acheter du citron-caviar, de la bergamote, comparer les différentes qualités de caviar. Se faire une petite folie et acheter une truffe française. » Il est donc évident que cela n’est pas pour demain.
De plus, il n’est pas question pour autant d’ouvrir toutes grandes les portes du plus grand marché de gros de produits frais aux particuliers, au-delà des visites organisées (22 000 personnes chaque année). Dans l’interview, Stéphane Layani a été très clair sur ce point : « C’est un marché réservé aux professionnels, avec des produits pour les professionnels, des quantités pour les professionnels », précisant que les détaillants alimentaires seront toujours nécessaires pour mettre en avant les produits. Aucune chance donc pour le particulier de venir acheter comme les professionnels. Il est vrai que le marché jouit d’une bonne image : selon la Sofres, 90 % de la population associe Rungis à la qualité.