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Charte nationale carottes
Répondre aux attentes sociétales

Cela fait un moment que Carottes de France en parle (cf. fld hebdo du 6 mai 2015). La charte nationale carottes est sur la bonne voix, en passe d'être validée.

« Nous sommes en train de formaliser le cahier des charges. Nous voulons prendre le temps de bien faire les choses », explique Céline Genty, animatrice de Carottes de France.

La charte nationale sera un outil filière. Son but est d'être une locomotive afin d'aider les producteurs en particulier à répondre aux attentes sociétales actuelles telles que l'environnement, le gaspillage alimentaire, etc.

Si les professionnels de la carotte sont moins sollicités par les journalistes de la presse grand public sur les questions phytos que d'autres producteurs comme les pomiculteurs par exemple, Carottes de France reçoit aussi des demandes des médias. Il faut pouvoir y répondre de manière précise et organisée.

Contrôles internes et externes

« Si on veut être crédible, on est obligé de prouver nos engagements. C'est très facile en effet de mettre en cause les résultats des enquêtes par rapport à leur méthodologie », rappelle Céline Genty, pensant notamment à certaines études d'associations de consommateurs. Il ne suffit pas de lister ses intentions ou ses valeurs, il faut ensuite non seulement mettre en place des indicateurs, mais aussi des procédures et un mode opératoire pour le contrôle. C'est tout le travail qu'est en train de finaliser Carottes de France pour une réelle mise en application de sa charte.

« Il y aura des contrôles internes mais aussi des contrôles externes », précise l'animatrice. Ces contrôles par des organismes extérieurs sont parfois liés à certains engagements. Exemple : la certification GlobalGap qui sera demandée à tous les signataires de la charte (une grosse partie des adhérents est déjà certifiée).

Un travail d'abord pour les producteurs

A priori, aujourd'hui la communication sur ces engagements que nous publierons quand ils seront finalisés ne se fera pas au-delà des professionnels. « Pour le moment, nous n'avons pas prévu d'identifications sur les produits, précise Céline Genty. Nous devons rencontrer et informer les distributeurs mais l'information envers le consommateur n'est pas encore à l'ordre du jour. Communiquer sur cette démarche sur les produits nécessiterait un travail supplémentaire en station. Avant de se lancer dans cette démarche, nous voulons être sûrs que ce soit vraiment utile et pertinent. »

Le gaspillage fait aussi partie des questions posées par le grand public aux producteurs de carottes.

La priorité de Carottes de France est bien de motiver et d'aider les adhérents à répondre à ces attentes sociétales.

Une première étape prévue en 2017

La charte devrait être prête pour le 1er semestre 2017, mais il restera sûrement encore des ajustements à faire. « On n'en sera qu'au stade du papier et l'application de la charte dans la réalité nous portera sûrement à l'adapter. C'est en l'appliquant qu'on pourra l'améliorer », prévoit Céline Genty.

D'autant que Carottes de France est composé d'adhérents très divers à l'échelle de la France avec des bassins de production très différents dans leur mode de fonctionnement. Ce qui peut faire la force de cette organisation professionnelle rend certains projets collectifs plus ardus à mettre en place.

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