Quatre nouveaux Meilleurs Ouvriers de France Primeur
Cette semaine, les primeurs font décidément l’actualité. Après avoir attiré les projecteurs sur la première promotion du CAP Primeur (lire ici), certains d’entre eux se retrouvaient à Toulouse pour participer ou assister à la finale du concours Un des Meilleurs ouvriers de France.
C’est sur le carreau des producteurs du Grand Marché Min de Toulouse que se sont déroulées ces finales les 21 et 22 octobre. Un an après les épreuves qualificatives (Lire le reportage photos de FLD Mag lors des épreuves qualificatives ici), les huit finalistes venus de toute la France (Charlotte de Nouvelle-Aquitaine, José des Haut-de-France, Jean-Luc d’Auvergne-Rhône-Alpes, Eric d’Occitanie, Rémi du Grand-Est, Virginie de Nouvelle-Aquitaine, Patrice du Grand-Est, et Yannick d’Auvergne-Rhône-Alpes) ont défendu leur savoir-faire lors des épreuves orales et écrites devant des jurys composés de professionnels des plus exigeants, comme l'est le métier.
Découverte du métier de primeur pour certains journalistes
Maguelonne Pontier, directrice du Min Toulouse Occitanie, s’est déclarée très satisfaite pour cette première en Occitanie : « De nombreux médias sont venus, certaines radios ont annoncé l’événement en proposant aux auditeurs de venir voir… Certains journalistes m’ont dit qu’ils étaient heureux de découvrir un métier qu’ils ne connaissaient pas ».
Deux nouveautés
Deux nouveautés cette année : les compétiteurs découvraient le thème le jour des épreuves et ils devaient travailler avec des produits déjà fournis. Mais ils devaient aussi apporter huit fruits et légumes imposés et défendre leur sélection devant le jury.
Le thème (faire apprécier les fruits et légumes aux enfants), en a dérouté plus d’un. Lors des oraux, des questions précises sur les pesticides, mais aussi la saisonnalité, ont été posées au candidats. Les compétiteurs devaient adapter leurs réponses à l'âge des enfants.
Pour les épreuves pratiques, une partie de l'étal mais les préparations, devaient également leur être adressées. Les enfants sont en effet une cible prioritaire pour la filière fruits et légumes, mais aussi, comme en ont bien conscience tous les primeurs interrogés, « nos clients de demain ».
Autres difficultés rencontrées par les compétiteurs, les produits imposés. « C'est très compliqué d'aller trouver des champignons sauvages français à l'heure actuelle avec cette sécheresse, par exemple. Il faut vraiment avoir un bon réseau, mais cela fait partie du métier ! », témoigne Patrice Richard.
Sur les huit finalistes, quatre obtiennent le précieux titre : Jean-Luc Botti de Chambéry (Savoie), Éric Fabre de Muret (Haute-Garonne), Patrice Richard de Reims (Marne) et Charlotte Entraigues de Royan (Charente-Maritime).