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Pour l’AOPn Fraises de France, le début de campagne est prometteur pour la saison 2022

Deux mois après le début de la saison, L’AOPn Fraises de France dresse un premier bilan de la campagne de fraises françaises.

Le gel du début du mois d’avril a causé quelques dégâts. Cependant, la plupart des fraises sont cultivées sous abris. L’impact du gel reste donc relativement isolé.
© MIN Aix-Marseille-Provence

Malgré les aléas climatiques, des petites conjonctures de marché et les contraintes réglementaires pesant sur la filière, la fraise française se porte plutôt bien, selon l’AOPn Fraises de France. « En dépit des difficultés occasionnées par les variations météorologiques, la fraise française récoltée en ce début de saison s’avère de bonne qualité. Si la production a été retardée en raison d’un manque d’ensoleillement et de faibles chaleurs sur la fin de l’hiver, un pic de production a été enregistré à la mi-avril sur la Gariguette » explique-t-elle dans un communiqué.

Lire aussi : La fraise française plébiscitée par les consommateurs

Par ailleurs, en dépit d’une baisse de leur pouvoir d’achat, la filière souligne que les consommateurs ont répondu présents sur ce début de saison. Les ventes de fraises françaises sont assez dynamiques en particulier en avril, grâce aux offres promotionnelles proposées par la grande distribution.

Un équilibre qui demeure fragile

Malgré ces résultats encourageants, un déséquilibre entre l’offre et la demande a été constaté sur les fraises françaises après le weekend de Pâques. Si celui-ci est fréquent en raison de la fermeture des GSM le lundi de Pâques mais aussi par le fait que l’ensemble des productions sont actives à cette période de l’année, il a été renforcé par d’autres facteurs. Tout d’abord, les fortes chaleurs enregistrées dans le Sud-Est et le Sud-Ouest de la France ont accéléré la production de fraises et ainsi entraîné une forte quantité de fruits à écouler. De plus, « l’apparition accrue sur le marché français de fraises issues de l’importation a renforcé ce déséquilibre et les producteurs de fraises françaises ont eu de grandes difficultés à écouler leur production » regrette l’AOPn Fraises de France.

De plus, si la production de fraises françaises n’est pas directement impactée par la guerre en Ukraine, celle-ci a entraîné une augmentation des coûts de l’électricité, du gaz et des carburants. Cette hausse, couplée à celle du coût des intrants (emballages, engrais, matières premières…) et de la main d’œuvre, entraîne une augmentation des coûts de production pour la filière.

Voir aussi : La Fraise Label Rouge du Lot-et-Garonne veut se structurer autour de la Mariguette

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