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Normandie : comment le GPLM améliore son outil de travail

Le Groupement des producteurs de la Manche est engagé dans une série d’investissements afin d’optimiser sa performance.

Le site de Créances du Groupement des producteurs de la Manche est appelé à concentrer le lavage des carottes. Il a été récemment doté d’un trieur optique qui permet d’optimiser la qualité du produit et d’homogénéiser in fine les lots. En 2022, la carotte au GPLM a représenté plus de 25 500 tonnes en 2022.
© Philippe Gautier FLD

Le Groupement des producteurs de La Manche est un  groupe coopératif qui compte 70 exploitations familiales pour une production diversifiée moyenne de 80 000 tonnes de légumes par an avec trois produits phares : la carotte, le poireau et le navet. Une production qui s’articule autour de trois bassins de productions, le Val de Saire, le bassin de Créances et la Baie du Mont-Saint-Michel avec des extensions sur l’Ile et Vilaine, la Mayenne, l’Orne et le Calvados.

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7 millions d’euros investis en 5 ans

Cette circonscription large demande de disposer d’équipement idoines pour le traitement des légumes des producteurs adhérents dans les stations du groupe coopératif (tri, lavage, conditionnement et commercialisation au travers de ses filiales Jardins de Créances et Coprimanche). Depuis 5 ans, le groupe coopératif est engagé dans une politique d’investissements forte. Cela est passé par la mise en place d’un trieur optique, de nouveaux frigos …

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A titre d’exemple, sur la station d’Anneville-en Saire (qui accueille le cadran du GPLM appelé aussi à être informatisé), une botteleuse automatique pour les poireaux a été installée, couplée avec un pesage associatif et une scotcheuse, un ensemble qui est une première en France . De plus, plusieurs agrandissements des sites du GPLM ont été menés. Sur ce dernier point, celui de Créances devrait très prochainement gagner de 2500 m2 pour améliorer l’intralogistique.

Spécialisation des outils

Sur cette période, le groupement a investi sept millions d’euros. « Nous investissons environ 500 000 euros par an. Nous avons mis en place un ERP. Des améliorations ont été amenés par ailleurs avec le passage en éclairage Led, moins énergivore, et l’automatisation des quais. Nous développons aussi la pose de panneaux photovoltaïques sur les toits des stations. Pareillement nous anticipons l’interdiction du fluide frigorigène R407 en adoptant un frigorigène glycolé pour nos groupes froid : quatre sur les 6 ont déjà été changés » explique Cédrick Gallot, directeur général du GPLM

    

 

Ces investissements répondent aussi à l’évolution des missions des différents sites du Groupement des producteurs de la Manche. Il s’agit de spécialiser les outils. Il a ainsi été décidé de regrouper le lavage des carottes sur le site de Créances et celui des navets sur celui d’Anneville-en-Saire. 

Mieux appréhender les attentes de la clientèle

Il s’agit aussi ici d’encore mieux appréhender les évolutions de la consommation et de la distribution. « La tendance est aujourd’hui au développement du frais emballé au détriment du vrac, explique Cyril Meillat, responsable commercial et achats Jardins de Créances. Nous commercialisons aujourd’hui environ 6,5 millions d’UVC – 1 et 1,5 kilos en général -  et il n’y a guère plus de place pour des conditionnements en 10 ou 15 kilos. Cela demande un pilotage différents à envisager ».

 

 

L’unité consommateur présente par ailleurs une meilleure valorisation dans un marché très bataillé. La R&D emballage est donc primordiale pour Jardins de Créances. « La progression ne viendra pas par les volumes mais  par la valeur ajoutée que nous apportons au produit. Notre rôle est donc d’accompagner nos clients pour identifier les désirs, exprimés ou non, du consommateur ». explique Cyril Meillat 

 

Le GPLM en chiffres en 2022

Plus de 85 000 tonnes de légumes frais commercialisés

Chiffre d’affaires (GPLM, Jardins de Créances, Coprimanche, Servilégume) :  81,1 M€

2500 hectares dédiés au maraîchage

240 exploitations majoritairement familiales

Principaux produits :

  • Carottes : 25 560 t

  • Poireau : 15 690 t

  • Navets : 8 380 tonnes

  • Pommes de terre : 4 500 tonnes

  • Chou vert : 3 490 tonnes

  • Chou blanc : 2 890 tonnes

 

 

 

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