Les producteurs du Lot-et-Garonne “esclaves” de la situation du marché
Le Modef du Lot-et-Garonne a porté plainte le 29 décembre pour “esclavagisme” en raison de la situation économique des producteurs de fruits et légumes. Un procédé pour le moins original pour attirer l’attention du gouvernement... “dont il n’y a pas beaucoup à attendre” a toutefois estimé François Lafitte, président du Comité économique du Bassin Grand Sud-Ouest. Selon Raymond Girardi, président du Modef de Lot-et-Garonne, “les producteurs de fruits et légumes vendent leurs produits à pertes”. Ces pertes n’étant pas compensées par les aides de l’Etat, ce “travail non rémunéré équivaut à de l’esclavage”. La plainte a été déposée auprès du parquet d’Agen “contre personne non-dénommée”.