FRAISE
Les fraises passent au vert
Le centre belge de recherche d’Hoogstraten travaille sur l’amélioration des techniques de production de la fraise avec notamment la préservation de l’environnement comme priorité.
Le centre belge de recherche d’Hoogstraten travaille sur l’amélioration des techniques de production de la fraise avec notamment la préservation de l’environnement comme priorité.
Ils sont venus d’Europe du Nord, du Danemark, de Norvège et de Finlande, mais aussi d’Autriche, d’Italie… et même de Corée pour assister à la 10ème journée internationale sur la culture de la fraise dans les locaux du centre de recherches d’Hoogstraten situé à Meerl près d’Anvers en Belgique. Toutefois, les quelque 800 visiteurs qui se pressaient en septembre dernier dans les serres étaient en majorité belges, néerlandais et allemands. Organisée tous les deux ans, cette journée permet de faire le point sur les dernières techniques de production conduites par l’ensemble des chercheurs et techniciens de la station.
Plus de 160 expérimentations par an
Elle permet aux 70 exposants présents de dialoguer avec les producteurs qui peuvent également assister aux démonstrations organisées durant cette journée : un programme riche à la hauteur des compétences techniques de nos voisins d’outre-Quiévrain dans le domaine de la culture sous serres. Créé en 1955, le centre s’est progressivement spécialisé dans la culture de la tomate, du poivron et surtout des fraises plein air et hors-sol. Après plusieurs modernisations et extensions successives (il a renouvelé 1,5 ha de serres-verre en 2011), la station est devenue « une station de recherche ultramoderne garantissant l’avenir de la production de fraises dans le bassin anversois ». Elle emploie une cinquantaine de salariés. Elle travaille étroitement avec le veiling d’Hoogstraten, un cadran qui met en marché 30 000 t/an produites par 180 producteurs. Peter Melis coordonne l’équipe de recherche fraises qui mène ses propres expérimentations (plus de 160 par an), mais qui travaille également avec d’autres structures de recherche comme Inagro ou des universités belges. Elle passe également des conventions de recherche avec le veiling d’Hoogstraten.