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Sud-Est
Le Syndicat des producteurs d'amandes de Provence porté sur les fonts baptismaux

L'amande restera une niche de production, mais s'avère une espèce économiquement rentable. La création d'un syndicat permettra de soutenir les producteurs.

Le Syndicat des producteurs d'amandes de Provence a vu le jour vendredi 3 juin à Salon-de-Provence à l'occasion de son assemblée générale constitutive. Avant d'en arriver là, une longue étude prospective a été menée. André Pina-tel, porteur du projet du premier plan de relance oléicole, a été chargé par la Chambre régionale d'agriculture Paca de la conduire.

« Depuis une dizaine d'années, nous sentons les évolutions du marché mondial, indique André Pinatel. La demande est croissante, les prix mondiaux – même s'ils sont volatils – se sont envolés, rendant l'amande française compétitive ». Autant d'éléments qui laissent à penser que l'amande de Provence, de surcroît boostée par la demande en amandes françaises, peut s'inscrire dans ce mouvement. « Il y avait cependant un préambule. Il était nécessaire d'avoir des itinéraires techniques les plus précis possibles pour répondre avec pertinence aux demandes des agriculteurs intéressés », poursuit André Pinatel. Parmi les grands axes, il s'agissait de définir les zones les moins gélives, les techniques pour faire passer les rendements de 500 à 1 000 kg/arbres, voire 1 200, l'étude des problèmes sanitaires et leur parade technique, etc. Ce travail exécuté, le syndicat pouvait voir le jour. « Sa mission, souligne André Pinatel, sera de représenter les intérêts des producteurs devant les services ou collectivités publics comme le Feader par exemple afin de débloquer des fonds pour accompagner les amandiculteurs. »

Sa mission : représenter les intérêts des producteurs devant les pouvoirs publics pour débloquer des fonds.

Les aides FranceAgriMer et Région Paca couvrent 40 % des investissements et sont à 45 % pour les jeunes agriculteurs bio. En parallèle, une négociation a été menée avec Sud Amandes afin que les producteurs accèdent à la casserie sans obliga-tion d'adhérer à la coopérative. Les pépiniéristes sont également parties prenantes : ils travaillent déjà à la production de matériel végétal. « Il n'est pas utopique de penser que 200 ha puissent être plantés à fin 2017. C'est le rythme de croisière que nous nous sommes fixé pour cinq ans, et une vingtaine est programmée pour 2016. »

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