Le Pam, otage des grévistes
A l’occasion d’une conférence de presse conjointe, la direction du port autonome de Marseille et l’UMF (Union maritime et fluviale) ont dénoncé “la prise d’otages du Pam” par les conflits sociaux successifs : dockers, marins pêcheurs, marins de la SNCM “toujours sur le pont”, sans compter avec les mouvements antérieurs des personnels de gardiennage, remorquage et portiqueurs. Selon Christian Garin, président du conseil d’administration du Pam, les dégâts liés aux dernières échauffourées se montent à 500 000 E pour le port. Mais plus graves (alors que le Pam s’engage dans une politique de développement et de séduction), sont les dommages non matériels. A savoir “la perte de confiance de certains armateurs qui ont fait connaître leur intention de supprimer des lignes ou d’éviter Marseille-Fos.” Très irrités, le conseil d’administration du Pam et les professionnels de la place portuaire ont appelé “les Pouvoirs publics à la fermeté”. Le Pam et l’UMF ont aussi porté plainte contre X pour dégradations. Tout en appelant syndicats et professionnels à plus “de responsabilités” sachant que “40 000 emplois régionaux sont liés à l’activité portuaire”.