L'oïdium du fraisier peut être réduit grâce aux UV-C
Les résultats du projet KP2FI obtenus au Caté montrent qu’il est possible de réduire la fertilisation azotée en pépinière de fraisier, jusqu’à un certain niveau, et de réduire l’inoculum de l’oïdium. En revanche, la problématique pucerons reste préoccupante.

Les essais du Caté ont été réalisés avec une conduite précoce de Gariguette, sans passage des plants au froid, en 2021 et 2022.
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A. Guillou

La différence de développement du plant entre la modalité témoin et la modalité faible N est nettement visible avec une floraison très précoce.
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A. Guillou

Partenaire du projet KP2FI pendant trois ans, le Caté en Bretagne a comparé différentes modalités à une culture témoin sur substrat conduite en fertilisation, une irrigation et une protection phytosanitaire de référence. « Ce témoin correspond à l’itinéraire cultural d’une culture précoce de Gariguette sous serre verre représentative des 70 ha de fraises hors-sol cultivées en Bretagne », mentionne Alain Guillou, ingénieur responsable de programme serres et abris au Caté. Trois modalités ont été observées durant le projet.
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