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L'avenir de la pomme en question

Le Salon professionnel de la pomme du Haut-Adige (Italie) a fermé ses portes samedi. Pour ses dix ans, il a gagné en ampleur et en reconnaissance internationale.

 Pari réussi. Le nombre d'exposants d'Inter-poma a doublé (ils étaient 460 venus de 24  pays) sur une surface de 25 000 m2 . 20 000  professionnels de 70  pays étaient attendus (le nombre exact n'était pas encore confirmé à l'heure où nous écrivions ces lignes).

Le programme des conférences était lui aussi enrichi. Celles du vendredi ont été axées sur la consommation. Plusieurs intervenants, chercheurs pour la plupart, venus de Norvège, Nouvelle-Zélande, Italie, Allemagne ou France, ont exposé les résultats de leurs différentes recherches sur la consommation de pommes. Il a été rappelé que c'est le fruit le plus consommé de l'UE surtout en snack tout au long de la journée. Mais sa consommation stagne alors que la production augmente. Comment enrayer cette baisse de la consommation, notamment chez les jeunes ? C'est une des questions à laquelle les intervenants ont tenté de répondre. « A chaque consommateur correspond un mode de consommation. Un consommateur égale une expérience, affirme Alessandra Castellini de l'Université de Bologne. Il ne faut pas oublier non plus que les habitudes de consommation évoluent aussi en fonction de l'âge. »

« Je mets au défi de dire aujourd'hui quel type de pommes on mangera dans vingt ou trente ans, a, pour sa part, lancé Michael Oberhuber du centre de recherches pour l'agriculture de Laimburg (Italie). Les choix de consommation ne cessent d'évoluer et on n'a aucun moyen de le savoir. Notre seule possibilité est de suivre ces évolutions au fur et à mesure comme nous le faisons actuellement, même si j'ai bien conscience qu'on met une dizaine d'années à mettre au point une variété. » Toutes les études s'accordent néanmoins sur un point : il vaut mieux miser sur le qualitatif que sur le quantitatif.

Pink Lady et Rockit ont été présentés par différentes études comme les produits les plus adaptés au marché actuel.

Le prix moyen de la pomme au kilo est en constante baisse en Europe. Il est d'environ 1,33 €/kg. Michael Oberhuber cite en exemple ce qui s'est passé sur l'avocat ou la mangue. « Au début, à leur arrivée en Europe, ces produits n'avaient aucun goût. Puis avec les évolutions, notam-ment dans le transport, on trouve aujourd'hui de très bons produits à des prix cependant assez conséquents (5  €/kg) mais ça marche ! Ce qui veut dire que les consommateurs sont prêts à payer plus pour un meilleur produit. »

Klaus Gasser, de VOG, a conclu en montrant un exemple de produit qui a vraiment la cote actuellement (le smoothie, vert si possible) en énumérant des dizaines de références. « Tous ces produits contiennent de la pomme. C'est plutôt bon pour nous ! Après, à nous de savoir vers où on veut aller »

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