Filière ail
L'ail français retrouve le sourire
La récolte 2016 devrait être belle en qualité et en quantité. L'Aniail veut pousser la mise en avant de l'ail français mais aussi insister sur les aulx sous signes de qualité.
La récolte 2016 devrait être belle en qualité et en quantité. L'Aniail veut pousser la mise en avant de l'ail français mais aussi insister sur les aulx sous signes de qualité.
Comme l'année dernière, la filière Ail s'est réunie à l'Académie des f&l de Mandar à Rungis le 21 juillet pour lancer la nouvelle campagne française. L'humeur était au beau fixe. « 2014 était une Annus horribilis, rappelle Christiane Pieters, présidente de l'Aniail. En 2015 et surtout en 2016, on retrouve le sourire. » L'ail se revalorise depuis trois ans (+ 1 €/ kg) et cette année, grâce à une météo adéquate, la récolte devrait être belle en qualité, en volumes et en calibres.
Les rendements progresseraient de 15 à 20 % et la récolte pourrait atteindre 20-21 000 t (après 2014 et 2015 déficitaires à un peu plus de 17 000 t). L'interprofession veut aussi pousser les aulx sous signes de qualité (cinq terroirs reconnus), « qui ne sont aujourd'hui pas encore assez valorisés », et continuer la mise en avant de l'origine France.
En 2015, tous les metteurs en marché de l'Aniail ont commercialisé “Mon ail français”, ce qui a représenté 1 000 affiches en points de vente, 1 800 stops rayons, 500 théâtralisations en magasin (cf. fld magazine du 13 juillet) et 1 750 000 foyers touchés. « Pour une première année, c'est énorme ! souligne Philippe Quaranta, représentant des metteurs en marché au sein de l'Aniail. Producteurs, metteurs en marché et distributeurs travaillent ensemble ». Francis Armand et Robert Deville, médiateurs des Relations commerciales agricoles, présents, ont d'ailleurs salué l'exemplarité de la filière. Et Philippe Quaranta d'insister : « Les grossistes sont essentiels, ce sont nos relais, notamment pour les aulx sous signe de qualité. Mais il faut aussi relayer la démarche “mon ail français” ! » Pour clore la matinée, Christiane © Julia Commandeur Pieters a appelé les professionnels à proposer des noms pour la mascotte Ail français. De Gust'ail à Aïo en passant par CanAïl - proposition qui a beaucoup plu - , il s'agit de baptiser la mascotte d'ici à l'an prochain. Car, comme le rappelle la présidente, « les consommateurs d'ail sont surtout des seniors, il faut recruter de nouveaux consommateurs et peut-être que la mascotte nous y aidera. »