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La tomate pour les millenials

La conférence « We love tomato », consacrée aux tendances de consommation de tomate petits fruits, a aussi exploré les nouvelles formes de distribution.

E.commerce, marketing, packaging, communication, et innovation génétique font partie des innovations qui entourent la consommation de la tomate.
© RFL

« We love tomato » a accueilli plus de 200 professionnels du secteur de la tomate. L’événement européen organisé par Syngenta à Almeria en mars avait pour objectif d’échanger autour des évolutions du marché de la tomate et des nouvelles tendances de distribution et de consommation des segments petits fruits.

Une marque plutôt qu’un produit

« Aux Pays-Bas, l’augmentation de la valeur des fruits et légumes est plus rapide que celle des volumes consommés », notait Edwin Vels, FMCG consulting. Une tendance qui satisfait pleinement le marché de la tomate, notamment celui de la segmentation qui affiche la plus forte croissance, + 20 %. Selon Jeger De Vriend, d’Innovative Fresh Consultant, les tomates mini-plum ont développé leur part de marché en accédant à d’autres moments de consommation (snaking-times) et en s’assurant une qualité gustative. « Goût + visibilité + disponibilité est la formule de croissance de la consommation. La base de renouvellement d’un achat est la qualité gustative et non le prix », assure-t-il. Les différents conférenciers ont mentionné la progression des innovations qui entourent la consommation. A commencer par le e-commerce. L’exemple du marché chinois montre que les ventes en ligne de fruits et légumes y représentent déjà 15 %. Les initiatives dans différents pays européens montrent aussi les opportunités que le e-commerce peut représenter pour les fruits et légumes. Pour Pierre Escodo, directeur du magazine Eurofresh, « le premier achat se fait en magasin. Puis les ventes par internet se renouvellent qu’avec une adaptation des produits à ses contraintes particulières ». La première étant une unité de vente adaptée aux contraintes du e-commerce : c’est-à-dire un packaging qui préserve le produit plus qu’il ne le montre et une marque bien identifiée et non un produit banalisé. La première de ces obligations va pourtant à l’encontre de la forte diminution de l’emballage, surtout plastique, et des campagnes Zéro packaging, mentionnée par Rafa Povo, manager de Match Point. Pourtant, l’emballage correspond aussi à la demande du consommateur de toujours plus d’informations sur le produit. D’où la nécessité de communiquer via des outils numériques comme les flashs codes ou sites internet. Eelke Westra propose également de développer l’emballage bio à partir de feuilles de tomate !

L’innovation génétique est-elle acceptable ?

« L’importance de créer les différences entre le produit et la marque pour générer de la valeur ajoutée » fait partie des stratégies proposées par Edwin Vels, FMCG consulting. Pour capter le consommateur de demain, le spécialiste relève également de l’accompagner dans une proposition d’utilisation (soupe, salade, sauce…) pour éviter qu’il ne se perde dans un rayon tomate parfois composé de plus de 15 références. Ses énoncés ont largement été illustrés avec la démarche Kumato, initiée par Syngenta, pour laquelle l’obtenteur a mis en œuvre d’importants outils de communication auprès des consommateurs dans certains pays. Alors que les obtenteurs mettent en œuvre d’importants moyens de création et de sélection de nouvelles variétés destinées aux nouveaux consommateurs séduits par le e-commerce ou futurs clients de Amazon go (magasin sans zone de paiement), une question a été posée pour conclure ce « We love tomato » : est-ce que la génération Millénium peut accepter toute l’innovation y compris celle de la génétique ?

 

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