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La prune peaufine son image

L’AOPn Prune, réunie le 4 mai lors de son assemblée générale, souhaite encourager la hausse de la consommation de prunes grâce à une communication axée sur la qualité du produit.

 

L'AOPn Prune a tenu son asemblée générale le 4 mai. De gauche à droite : André Graglia, Joël Boyer, Jean-Michel Henryot et Maurice Andral.
© Adrien Lasnier

En 2018, la prune française met en avant sa qualité de fruit “haut de gamme”. L’assemblée générale de l’AOPn Prune s’est tenue le 4 mai dernier à Moissac (Tarn-et-Garonne). Devant les producteurs et metteurs en marché présents, Fabienne Ruamps, animatrice à l’AOPn, a présenté le fil rouge de la campagne de communication 2018, basé sur la promotion d’une « image premium de la prune » et la mise en valeur de la diversité de saveurs des différentes variétés. La jeunesse reste la cible prioritaire, avec notamment une présence renforcée de la prune française sur les réseaux sociaux. Celle-ci devrait ainsi prochainement s’exposer sur une page Instagram qui lui sera consacrée.

L’an dernier, les vidéos décalées de la youtubeuse Laura, en partenariat avec l’AOPn, ont été vues près de 900 000 fois et ont touché une cible jeune de 15-25 ans. Cette stratégie de modernisation de l’image de la prune semble porter ses fruits. « La part des ménages acheteurs de prunes de table est en progression depuis plusieurs années, a témoigné André Graglia, animateur à l’AOPn. Les consommateurs sont aujourd’hui plus attentifs au produit prune. Il faut poursuivre sur cette voie, et continuer à faire connaître sa présence sur le marché jusqu’en octobre. »

Un bilan 2017 correct

Côté production, l’année 2018 est pour le moment délicate. Les deux épisodes de gel fin février et fin avril ont causé des dégâts. S’il est encore trop tôt pour anticiper la récolte, « les variétés américano-japonaises à floraison précoce ont été assez fortement impactées », selon Joël Boyer, président de l’AOPn. Ce dernier espère tout de même « des volumes significatifs d’américano-japonaises » et « une récolte presque normale de prunes européennes ».

Le bilan de la campagne 2017 est quant à lui correct avec une qualité gustative au rendez-vous. Les exportations ont fortement augmenté : + 25 % par rapport à 2016 et + 10 % par rapport à la moyenne triennale 2013-2015 (en volume).

La Belgique reste le premier client, devant l’Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Dans le même temps, les importations ont diminué respectivement de 10 % et de 15 % en volume, ce qui aboutit aujourd’hui à un marché équilibré : les volumes exportés et importés sont équivalents, de l’ordre de 15 000 t.

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