Aller au contenu principal

Sud-Ouest/Est
La prune française à la recherche d’une meilleure visibilité en rayon

L’AOPn Prunes de France a acté un mieux dans la consommation depuis plusieurs années. Il s’agit désormais d’enfoncer le clou.

© BGSO

L’assemblée générale de l’AOPn Prunes de France s’est déroulée fin avril à Moissac (Tarn-et-Garonne). La campagne 2018, marquée par d’importants épisodes de gel, a vu les volumes lourdement chuter : 80 % de pertes en variétés américano-japonaises et près de 30 % en variétés traditionnelles. Du coup, le produit français s’est fait rare et l’offre a été complétée par des volumes d’importation tracés (Espagne) en juillet afin de préserver les parts de marché. Le résultat en magasin a été évident : déficit d’offre, sauf peut-être en mirabelle (2017 avait donné une très faible récolte), et prix élevés. La prune a connu de bonnes performances en valeur (+8 %/2017, +6 %/moyenne à trois ans). La mirabelle a aussi aligné de bons chiffres en valeur (+60 % par rapport à la moyenne trois ans) tout comme la reine-claude (+14,6 % en valeur/2017).

Resserrer le calendrier

La campagne 2018 a surtout entraîné une perte de visibilité pour les prunes françaises. Or, le message de l’AOPn à l’intention de la GMS a toujours été clair : la prune fait essentiellement l’objet d’un achat d’impulsion et elle doit disposer d’une bonne visibilité et de place jusqu’à la mi-octobre. D’autant que le contexte est plutôt positif. « La prune continue “pas à pas” à recruter de nouveaux ménages consommateurs : 43 % contre 38 % il y a encore quelques années, malgré quelques décrochages conjoncturels comme en 2018. L’image de notre fruit a résolument changé : plus jeune, moderne, frais, coloré, gustatif… Nos fleurons, reine-claude et mirabelle, sont toujours très attendus, Notre segmentation couleur et l’accent mis sur le gustatif sont des succès », a énuméré Joël Boyer, président de l’AOPn. Il faut, à ses yeux, amplifier le recentrage de l’offre française sur septembre-octobre, en abandonnant certaines variétés (précoces, bleues). « La distribution ne doit plus nous reprocher des choix variétaux du passé qui handicapent encore notre démarrage de campagne. Délaissons ces variétés peu gustatives, celles où nous sommes peu compétitifs », a-t-il martelé. Il faut aussi accélérer sur l’offre en préemballé, mieux valorisée et sur l’export (dossiers en cours pour la Thaïlande, la Colombie et le Vietnam).

Les plus lus

Des employés s'affairent à la récolte de salades dans une parcelle du Gaec Stéphan. A droite, Christian Stéphan, l'un des trois associés du Gaec Stéphan.
Maraîchage en Bretagne : « Comment j’ai réussi à fidéliser ma main-d’œuvre »

Christian Stéphan, producteur de salades, chou-fleur, et d’oignons avec son frère en Bretagne a réussi à recruter et…

<em class="placeholder">mildiou melon</em>
Melon : trois solutions alternatives contre le mildiou

Le mildiou est un problème croissant et récurrent en melon dans tous les bassins de production. Trois produits alternatifs et…

<em class="placeholder">Benoît de Flaujac dans la végétation de sa plantation d&#039;asperges de l&#039;année sous serre photovoltaïque. </em>
Serre photovoltaïque pour la vente directe : « J'ai privilégié la luminosité et l’aération »
Pour développer des cultures diversifiées destinées à la vente directe, la SCEA de Flaujac a fait le choix d’une serre…
<em class="placeholder">Les dégâts en production sont restreints aux fruits et se caractérisent par de fortes décolorations et des déformations les rendant non commercialisables.</em>
Tomate : vigilance sur le virus ToBRFV

Dans un rapport, l’Anses recommande la vigilance vis-à-vis d’un virus de la tomate récemment apparu, le Tomato fruit blotch…

Frédéric Marchesin, producteur de tomates Label Rouge pour les Paysans de Rougeline montrant une tomate dans sa serre.
Tomate : « Le Label Rouge, des surcoûts significatifs pour garantir des tomates hautement qualitatives »

Montée en puissance des volumes de tomate Label Rouge pour cette deuxième année sous label. L’AIFLG, ODG du Label Rouge, et le…

pucerons sur un fraisier en fleurs
Parsada : sur quelles « menaces majeures » va plancher le nouveau plan d'actions pour la filière fruits et légumes ?

Cinq nouveaux plans d’actions ont été validés pour les filières grandes cultures, semences et plants, fruits et légumes frais…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes