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La poire prend le Cap

Création variétale, production et exportation étaient au programme d’Interpera, dont la dernière édition s’est déroulée dans la région du Cap, en Afrique du Sud.

LA VARIÉTÉ WILLIAMS BON CHRÉTIEN est cultivée sur 20 % des surfaces de poire d’Afrique du Sud, pays hôte de la conférence Interpera en 2016.
© M. LE CORRE

La 9ème édition d’Interpera, congrès international de la poire, a accueilli plus de 130 participants dans la région du Cap, en Afrique du Sud, en novembre dernier. Cette édition a été consacrée à l’innovation variétale, « qui est beaucoup plus active depuis une dizaine d’années avec une nette tendance aux variétés rouges », a précisé l’Areflh(1), co-organisatrice de l’événement. L’exportation de poires a aussi été analysée. La Chine, qui se place en tête avec 14 % (370 000 t) est suivie par l’Argentine (12 %, 340 000 t), la Belgique (11 %), les Pays-Bas (11 %) et l’Afrique du Sud (8 %). Ces données ont été commentées au regard de grandes tendances des marchés et de l’évolution de la production mondiale.

La capacité exportatrice de l’Afrique du Sud

En effet, le blocage provoqué par l’embargo russe a amené un repositionnement des pays exportateurs sur d’autres marchés tels que le Moyen-Orient, l’Asie et, demain, l’Afrique alors que la production mondiale est en constante augmentation, passant de 15 millions de tonnes en 2002 à 25 millions de tonnes en 2014. La Chine est de loin le principal producteur avec 18 millions de tonnes suivie de l’Union européenne (2,4 millions de tonnes) et de l’Argentine (0,85 million de tonnes). Les représentants de Belgique, Espagne, France, Italie, Nouvelle-Zélande et Etats-Unis ont également pu découvrir la production du pays hôte. En Afrique du sud, la poire occupe 12 700 ha pour une production de 410 000 tonnes, soit plus du double de la production française. La variété Packams Triumph est cultivée sur une surface de 4 300 ha et représente 34 % de la production, suivie de Forelle (3 300 ha, 26 % de la production), Williams Bon Chrétien (2 200 ha, 20 %) et Abate Fetel (810 ha, 6 %). « L’Afrique du Sud bénéficie de nombreux atouts : peu de pression parasitaire, main-d’oeuvre abondante, bas salaires et coûts de production très compétitifs », précise l’Areflh. Ce qui explique tout à fait sa forte capacité exportatrice. Ses marchés principaux sont l’Europe pour 43 %, le Moyen-Orient pour 20 %, l’Asie (18 %), la Russie (5 %) et l’Afrique (6 %).

(1) Assemblée des régions européennes fruitières, légumières et horticoles

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