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Vaucluse
La petite fraise qui monte, qui monte…

An III de la marque Fraise de Carpentras Comtat Venaissin venue montrer son potentiel dans les instances parisiennes (ministères, sénat, assemblée nationale). 

La confrérie de la Fraise de Carpentras Comtat Venaissin est venue montrer son potentiel dans les instances parisiennes.
© Claire Tillier - FLD

« Aujourd’hui nous avons plus un rôle de syndicat de défense, que celui d’une confrérie “folklore”, affirme Robert Rouch, co-fondateur de la confrérie Fraise de Carpentras Comtat Venaissin. Et pour cause, « nous augmentons en production de 10 % chaque année depuis une dizaine d’années. On est là pour faire avancer un produit qui marche ». « Je ne sais pas si c’est une chance ou un inconvénient pour nous, mais L’Espagne a diminué sa production pour se concentrer sur le bio. Et les distributeurs ont besoin de remplir les rayons… », indique Alain Rosa, producteur.

La fraise gustative rouge uniforme à chair ferme et pleine est aujourd’hui cultivée par 200 producteurs réguliers du Vaucluse (entre 6 000 t et 8 000 t aujourd’hui). La confrérie a déposé en janvier 2016 la marque Fraise de Carpentras Comtat Venaissin à l’INPI. Il s’agit d’un premier pas qui est plus facile à mettre en place qu’un IGP. « Si nous nous venons de passer une année transitoire depuis le dépôt à l’INPI, en 2018, nous avons bien l’intention de faire respecter les règles, poursuivre les “magouilleurs” qui veulent se servir de la marque sans avoir les contraintes du produit », affirme Robert Rouch.

Un autre débouché : la transformation

Son seul inconvénient : la petite fraise de Carpentras n’aime pas voyager. « On la récolte à maturité, explique Alain Rosa, et sa durée est très limitée après récolte ».

« On travaille depuis peu sur la transformation, mais il semble qu’il y a des débouchés, affirme Robert Rouch. Aujourd’hui le confiseur Clavel fait de la confiture à la fraise de Carpentras, un glacier fait aussi un sorbet à la fraise de Carpentras », de quoi valoriser le produit pour ces artisans et une communication supplémentaire sur la fraise de Carpentras.

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