Noisette : un partenariat entre Unicoque et Ferrero
La forte demande du marché de la noisette industrie, consolidée par un partenariat avec Ferrero, dynamise la production de noisette qui s’étend dans l’Hexagone.
La forte demande du marché de la noisette industrie, consolidée par un partenariat avec Ferrero, dynamise la production de noisette qui s’étend dans l’Hexagone.
Créée en 1979, la coopérative Unicoque a une quarantaine en plein épanouissement, avec des projets et une dynamique d’innovation, qui pourraient faire envie à de nombreux autres secteurs. Et ce mois de mai était riche en actualités diverses. Regroupant 6 000 ha de noisetiers, dont 2 500 ha de jeunes vergers, la structure lot-et-garonnaise basée à Cancon ne s’arrête pas là. Son développement sur le marché de la noisette industrie lui donne des perspectives de plantation de 10 000 ha de vergers en élargissant notamment l’aire géographique d’implantation et en nouant de nouveaux partenariats. Ceux signés avec la coopérative Terre Atlantique en Charente-Maritime et la coopérative Natup en Normandie témoignent de l’extension des zones de production de la noisette en France.
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Cette dynamique est directement rattachée aux liens qu’a su créer Koki avec le géant agro-alimentaire de la noisette Ferrero. Si la société est italienne, son site français de Rouen produit un tiers de la fameuse pâte à tartiner. L’unité est approvisionnée majoritairement avec des noisettes turques et italiennes. Seules 100 t, soit une demi-journée de fonctionnement de l’usine, sont d’origine française et livrées par Koki.
Plus de noisettes françaises
« L’accord de partenariat sur l’approvisionnement signé avec Ferrero nous apporte une lisibilité et une stabilité pour développer le verger et nos investissements », reconnaît Thierry Descazeaux, président de Koki. Pour M. Bordin, directeur de l’engagement sociétal, Ferrero France, c’est aussi un engagement dans le soutien de la filière qui va jusque dans le domaine agronomique. Car les critères qualitatifs de Ferrero sont élevés. Cette vision du long terme s’est aussi traduite par la pose de la première pierre d’un bâtiment de stockage pour les produits finis de Koki sur l’un des sites de Cancon, financé dans le cadre du plan de relance pour un montant de 1,5 million d’euros.
Un espoir contre la punaise diabolique
Dans le cadre du projet « Replik », l’équipe de recherche de l’ANPN (Association nationale des producteurs de noisettes), en partenariat avec l’INRAE de Sophia-Antipolis, a annoncé la détection pour la première fois sur le territoire français de l’un des parasitoïdes de la punaise diabolique : Trissolcus mitsukuri, déjà présent en Italie. Cette identification ouvre la voie du biocontrôle de ce ravageur dans les années à venir en France. Elle donnera lieu à une publication scientifique par l’équipe de recherche.