Aller au contenu principal

Occitanie
La coopérative Arterris se renforce sur la culture de l’asperge

Produit emblématique de l’offre légumes de la coopérative chaurienne, l’asperge est appelée à prendre de l’importance. Surtout en variété verte, susceptible de plaire aux jeunes consommateurs.

Arterris entend doubler sa production d'asperges régionales d’ici à trois ans.
© Frédéric Scheiber/hanslucas

L’an dernier, l’activité “légumes frais” de la coopérative Arterris, située à Castelnaudary (Aude), a représenté 18 600 t commercialisées pour un chiffre d’affaires de 21 M€. Les concombres (5 100 t) et les carottes (4 600 t) sont les deux premiers légumes vendus.

Bien loin derrière, l’asperge n’a représenté que 250 t (50 % en blanches, 50 % en vertes). La coopérative souhaite redynamiser cette culture. Son objectif est de doubler la production d’asperges pour atteindre 500 t d’ici trois ans. Arterris recherche donc de nouveaux producteurs auxquels la coopérative apportera son soutien. Pourquoi avoir choisi l’asperge ? « Tout simplement parce que l’asperge est historiquement présente à Arterris, explique Philippe Celhaiguibel, directeur opérationnel et développement légumes, et que nous disposons d’un vrai terroir pour les asperges, avec des terres fortes offrant une excellente qualité. »

L’asperge est à l’heure actuelle produites par douze producteurs adhérents de la coopérative dans le bassin historique du Lauragais (Haute-Garonne) et aussi dans le Minervois. Elle est distribuée principalement dans les régions du sud de la France. « Notre calendrier de production est légèrement plus précoce que celui du Val de Loire mais il n’est pas question de se marcher sur les pieds. En fait, nous allons mettre l’accent majoritairement sur le développement de l’asperge verte, plus difficile à cultiver, avec un rendement moindre d’environ 20 % par rapport à la blanche, mais qui, parce qu’elle peut se consommer crue et se cuit plus rapidement, peut plaire à de plus jeunes consommateurs. Nous ne serons en revanche pas aussi précoces que le produit des Landes », analyse Philippe Celhaiguibel.

Les plus lus

Plan de souveraineté fruits et légumes au SIA 2023 : à quoi serviront les 200 millions d’euros ?
Le plan de souveraineté alimentaire des filières fruits et légumes et pommes de terre a été présenté mercredi 1er mars…
McDonald's au SIA 2023 : quels légumes remplaceront les Potatoes ?
McDonald's va remplacer ses Potatoes par des frites de légumes : panais, carotte, betterave. Pour cela, avec son partenaire de…
Egalim 3 : les fruits et légumes exclus du relèvement du seuil de revente à perte 
Sénateurs et députés se sont accordés sur la proposition de loi Descrozaille. Changement notable : les fruits et légumes sont…
Après une année difficile, comment la Sica Saint-Pol de Léon compte rebondir ?
Baisse des volumes et chiffre d’affaires en recul en 2022: la coopérative bretonne n’avait pas connu cette situation depuis…
Hauts-de-France : le groupe Charlet, à nouveau indépendant, veut consolider son positionnement de distributeur référent
Après le désengagement de son actionnaire majoritaire Advitam, le grossiste à service complet nordiste reprend sa liberté. Son…
Pouvoir d'achat : les fruits et légumes pénalisés par leur prix?
Au cœur des discussions sur le Salon de l’Agriculture : l’inflation des produits alimentaires et le pouvoir d’achat des Français…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes