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La Coopération agricole tisse ses liens avec le commerce de gros

La fédération des coopératives agricoles françaises développe de nouvelles opportunités de valoriser son offre, en se rapprochant de l’intermédiation alimentaire.

C'est sur le stand de Metro France sur le Sihra que la Coopération agricole et l'Ania ont adhéré à la charte Origine France du grossiste cash & carry (de gauche à doite, Patrice Dumas, vice-président de la Coopération agricole, Pascal Peltier, directeur général de Metro France et Jean-Paul Torri, vice-président de l'Ania)
© Philippe Gautier-FLD

Deux fois en une semaine, La Coopération agricole a renforcé ses liens avec l’aval de la filière et très spécifiquement le commerce de gros. D’une part, à l’occasion du salon Sirha qui s’est déroulé du 23 au 27 septembre, elle s’est jointe (en même temps que l’Ania) à la charte « Origine France » initiée par le grossiste Cash & Carry Metro France et qui a comme objectif de promouvoir les produits français auprès des restaurateurs.

Celle-ci avait été officiellement lancée l’année dernière avec plusieurs fédérations agricoles, alimentaires et de la RHF. « Les circuits courts ne sont pas tout. Il n’est pas nécessaire de réinventer ce qui existe déjà. Les coopératives sont plus que jamais légitimes pour apporter aux consommateurs via leurs partenaires grossistes des produits sûrs, de qualité et durable. Et regagner quelques parts de marché », a expliqué à FLD Patrice Dumas, vice-président de La Coopération agricole (et président Auvergne-Rhône-Alpes).

Et aussi avec le marché de Rungis

La même semaine donc, on apprenait la signature d’une convention de partenariat entre La Coopération agricole et le marché de Rungis avec la volonté de développer l’accès à l’offre de produits coopératifs au sein du marché de Rungis. La convention tourne autour de quatre thèmes d’actualité :  la souveraineté alimentaire de la France, la transition vers une alimentation agroécologique durable, la préservation des ressources et la neutralité carbone, ainsi que le développement socio-économique des territoires.

Plusieurs groupes de réflexions vont être mis en place pour « plancher » de façon commune sur ces sujets et mettre en place des actions. « C’est par l’échange d’idées et le partage de connaissances et d’expérience entre nos écosystèmes que nous trouverons collectivement des réponses concrètes aux grands enjeux du secteur agroalimentaire », a précisé Stéphane Layani, PDG du marché de Rungis. Une opération « 3 jours de La Coopération agricole » à Rungis, dont les modalités restent à définir, a déjà été actée

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