Jus de citron
Banane européenne 3 — Banane américaine 2. Si les arbitrages sur le marché de la banane se jouaient sur un terrain de foot, la victoire aurait été claire. Certes, le Costa Rica a ouvert le score et a même doublé la mise avant la mi-temps. Mais les Bleus n’ont fait qu’une bouchée de leurs adversaires en deuxième période. C’est l’enfant du pays, Nicolas Anelka, qui porte haut les couleurs de la banane antillaise dans la campagne de pub, qui a inscrit le premier but tricolore. Et c’est le Guadeloupéen Thierry Henri qui marque le 3e but, offrant la victoire à l’équipe de France. L’histoire est trop belle diront les grincheux (et on en connaît). Mais puisque ce match était à forte charge symbolique, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout. Dans le match Europe-Amérique Latine, l’équipe d’Europe peut s’appuyer sur des bases solides. Mais l’avant-centre, Peter Mendelson, a plutôt tendance à jouer contre son camp. Quant au chef des arbitres, l’ex-Européen Pascal Lamy, il est largement soupçonné d’être passé dans le camp adverse. Les règles du jeu du commerce mondial ne semblent pas très claire. Quant à la finale qui doit se jouer dans un mois à Hong-Kong, de plus en plus d’équipes estiment qu’il faut la reporter. Mais l’OMC n’est pas un terrain de foot…