Jus de citron
Inutile de le nier : Nicolas Sarkozy était l’invité vedette des assises de l’Ania. Malheureusement, le ministre a été empêché, terrassé par une migraine. Et cette migraine a tout éclipsé, y compris les fameuses assises qui avaient tout misé sur Sarko pour se faire un peu de pub. Et ce n’est pas le discours lu par un sous-ministre qui a pu dissiper les doutes. Car dès les premières lignes de son adresse aux IAA, Nicolas Sarkozy leur explique les causes de la crise profonde que traverse le pays. Tout y passe : “la faiblesse du syndicalisme, les difficultés de la presse écrite, la fatigue de l’Eglise catholique, l’impuissance de l’Islam à se structurer…”. Les journalistes ont cru que l’on s’était trompé de discours. Quant aux industriels de l’agroalimentaire présents, ils regardaient ailleurs.
Et Ségolène ? Elle a fait aussi très fort. Interrogée sur l’adhésion de la Turquie, elle a répondu : “Mon opinion sera celle des Français “. Quand on vous dit que c’est bien parti.