Jus de citron
Si j’étais à la place de Bernard Manhes, le président de la CGI, je garderais précieusement la lettre de Nicolas Sarkozy qu’il vient de recevoir. Car si le ministre des Finances parvient à accomplir le destin que certains augures lui prêtent, ce document vaudra de l’or. Et passera à coup sûr à la postérité. Pensez donc, une lettre signée de la main de l’occupant de Bercy, où il s’excuse, oui il s’excuse auprès des grossistes. On ne pensait même pas que ce mot puisse faire parti du vocabulaire des hommes politiques. Dans cette lettre Nicolas Sarkozy revient sur la table ronde du 17 juin, et sur l’absence des grossistes. C’est un “oubli”, écrit le ministre, et même un oubli qu’il “regrette vivement”. Il paraît que sa maman conserve précieusement un mot d’excuse que le petit Nicolas avait donné à sa maîtresse en CM1. Voyez comme ce type d’écrit est rare. Comme pourrait dire quelqu’un de haut placé : “Je commande, il s’excuse”…