Jus de citron
Impayables, ces Anglais. Se fondant sur une étonnante autant qu’obscure tradition médiévale, Paul Johnson, qui travaille habituellement dans un cabinet de notaires à Pershore (Worcestershire) arpente actuellement les vergers de pruniers de la région, en jouant du Gershwin sur sa clarinette. « C’est pour rappeler aux prunes que nous sommes en été, explique-t-il doctement, et si cela ne marche pas, j’ai un synthétiseur imitant le son d’un carillon pour indiquer que le temps passe. » On n’est jamais trop prudent. M. Johnson affirme qu’avec la bonne fréquence, les molécules d’eau vibrent dans le fruit et aide à un meilleur mûrissage. Pourquoi n’y avait-on pas pensé plus tôt, vraiment.